Tensions sociales fortes en France. La réforme des retraites, qui intervient en pleine période inflationniste, a du mal à être acceptée par les citoyens. Depuis plusieurs jours, les manifestations se multiplient dans diverses villes du pays, les Français laissant exprimer leur colère face à une réforme qui fait passer l’âge de départ à la retraite de 62 à 64 ans et qu’ils jugent injuste et inéquitable.
Mais voilà, malgré la colère de la rue, qui a multiplié les blocages, violences urbaines et autres grèves pour paralyser l’économie, le gouvernement a fait la sourde oreille et n’a pas reculé. La réforme a été adoptée par le Sénat jeudi dernier, puis a été passée en force au Parlement à la faveur du 49.3.
Ce qui a davantage attisé les tensions, avec un sérieux risque de radicalisation des mouvements de contestation. La grève des éboueurs, en particulier, est l’un des symboles forts de cette crise sociale qui ne semble pas prête de s’arrêter.
Conséquence : les déchets ne sont plus ramassés. A Paris, plus de 10.000 tonnes d’ordures jonchent les rues, alors que les éboueurs ont voté la reconduction de leur mouvement de grève jusqu’à demain, lundi. Aujourd’hui, la «ville lumière» n’est plus que l’ombre d’elle-même, prise d’assaut par les déchets, les odeurs nauséabondes, mais aussi par les rats. Lesquels ont pris quartier dans les poubelles, attirés par l’amoncellement des déchets.
Connaissez-vous la particularité des rats ? Je vais vous en donner trois : ils sont intelligents, peuvent se dissimuler partout pour surgir à tout moment d'un endroit complètement inattendu, et sont parfois très dangereux, en ce sens qu’ils peuvent attaquer et mordre s’ils se sentent acculés. C’est le portrait typique de ceux qui prétendent être des «amis» du Royaume : ils tentent de le berner et de le rassurer à travers des discours cosmétiques, pour ensuite le poignarder par derrière, uniquement parce qu’ils estiment que leurs intérêts sont menacés par un Maroc qui se développe, se modernise et est devenu un leader régional incontournable sous l’égide de son Souverain. La France, en particulier, en perte d’influence en Afrique, est dans ce cas de figure. Et nous avons démontré, dans un article précédent, ô combien son jeu est trouble dans ses relations avec le Maroc. Autrement dit, actuellement, il y a plein de rats qui tirent les ficèles de la diplomatie française pour tenter de souiller et décrédibiliser le Royaume.
Tantôt c’est l’affaire Pegasus, tantôt celle des visas, tantôt c’est la résolution du Parlement européen. Derrière toutes ces «affaires», on retrouve qui ? La France.
Et en remontant un peu plus loin, en 2015, le Maroc a même eu droit à un vulgaire chantage, avec notamment les journaleux français Eric Laurent et Catherine Graciet, qui avaient menacé le Royaume de publier un livre à charge s’ils ne reçoivent pas la somme de trois millions d'euros. Le 14 mars courant, ils ont été condamnés chacun, par le tribunal correctionnel de Paris, à 12 mois de prison avec sursis assortis d’une amende de 10.000 euros. Comme dirait l’autre, ils sont faits comme des rats.
F.Z Ouriaghli