L’association des hautes juridictions de cassation des pays ayant en partage l’usage du français (L’AHJUCAF) a tenu son Conseil annuel, vendredi 23 octobre, à Paris.
Lors de cette réunion, le premier président de la Cour de cassation, Mostapha Faress, a souligné le rôle prépondérant joué par ce cadre international, dans la poursuite des activités de l’entité, en dépit des évolutions que connait la situation sanitaire mondiale.
Il a indiqué que la réunion vise entre autres, à échanger les expériences autour des systèmes juridiques internationaux entre tous les intervenants qui composent l’association.
Faress a ajouté que le système juridique marocain a fait preuve d’efficacité tout au long de cette période exceptionnelle. Il a souligné que les dispositions prises par le pays apparaissent dans le rapport établi par l’AHJUCAF portant sur «le rôle des systèmes juridiques dans la lutte contre la pandémie».
Par ailleurs, Mostapha Faress a mis en exergue les réalisations de la Cour de cassation marocaine et son rôle dans la généralisation d’une juridiction juste et basée sur le principe de la souveraineté législative, et ce grâce aux activités de l’association qui a vu le jour à Marrakech, il y a deux décennies.