L’application de messagerie WhatsApp a formellement démenti, ce mercredi, les accusations relayées par la télévision d'État iranienne selon lesquelles elle transmettrait des données personnelles de ses utilisateurs à Israël.
La télévision iranienne IRIB a affirmé que WhatsApp partageait des informations de géolocalisation avec des acteurs israéliens. L’entreprise, propriété du groupe américain Meta, a réagi en niant toute collaboration de ce type.
« Tous les messages envoyés sur WhatsApp sont chiffrés de bout en bout. Personne, pas même WhatsApp, ne peut y accéder », indique un porte-parole de l'application. Le groupe précise qu’il ne fournit pas d’informations de manière massive à aucun gouvernement.
Meta rappelle par ailleurs que, depuis plus de dix ans, il publie des rapports de transparence sur les demandes d’accès aux données. Seules certaines réquisitions judiciaires, dans des cas précis et encadrés légalement, peuvent donner lieu à une réponse, sans remise en cause du chiffrement des contenus.
En parallèle, les autorités iraniennes ont mis en place des restrictions temporaires d’accès à internet et à plusieurs applications, dont WhatsApp. Des appels officiels ont également été lancés à la population pour limiter l’usage des appareils connectés et supprimer certaines applications mobiles.
Le ministère iranien des Communications a justifié ces mesures par des préoccupations de sécurité nationale, tandis que plusieurs médias locaux ont rapporté l’arrestation de personnes soupçonnées de collaboration avec des services étrangers.