La rage algérienne

La rage algérienne
 
 
Par Khalid Cherkaoui Semmouni, professeur à la Faculté de droit à Rabat et à l’ISIC
 
 
 
Le Maroc savoure son succès diplomatique après avoir obtenu du président américain sortant, Donald Trump, une annonce surprise reconnaissant sa souveraineté sur le Sahara, alors que l'Algérie n'a pas pu l'avaler et n’arrête pas d’attaquer le Maroc à travers ses médias hostiles.
 
Ce pays voisin, qui a finalement réagi ces derniers jours à la reconnaissance de la marocanité du Sahara par les Etats-Unis d’Amérique, la considère sans effet juridique, car il imagine qu'elle contrevient à l’ensemble des résolutions des Nations unies, et notamment à celles du Conseil de sécurité sur la question du Sahara.
 
Comme d’habitude, et sans être surpris, l’Algérie tente de créer un ennemi imaginaire qui couvre ses problèmes internes accumulés depuis longtemps. Son ministère des Affaires étrangères avait tenu naguère à publier des déclarations de condamnation à chaque fois qu’un pays africain ou arabe décidait d’ouvrir un consulat dans les régions du sud du Maroc. 
 
Il convoqué plusieurs ambassadeurs de pays africains dont les missions diplomatiques étaient établies. Aussi, il avait également condamné l'intervention légitime et légale du Maroc à El Guergarate.
 
Or, concernant la situation d’El Guergarate, tout est clair comme de l’eau sur roche : les gangs du polisario ont obstrué un couloir lié aux relations internationales de manière criminelle, alors le Maroc s'était mobilisé dans le cadre de la légalité internationale. 
 
Ses Forces Armées Royales sont intervenues, sur hautes instructions royales, afin de sécuriser la zone obstruée par les milices séparatistes de manière pacifique et pour nettoyer la zone tampon d’El Guergarate, en conformité avec l’article 51 de la Charte des Nations unies. Lequel donne le droit au Maroc de recourir au principe de la légitime défense en cas de menace réelle et imminente de sa souveraineté.
 
En outre, le statu quo somme toute légitime au Sahara marocain est devenu insupportable pour les mercenaires du polisario et de leur mentor algérien, qui assistent impuissants au développement économique de notre Sahara. 
 
Depuis l’avènement du nouveau siècle, le Maroc a investi des milliards d’euros dans des projets de santé, d’agriculture, de tourisme, d’éducation, d’eau potable, de réseaux télécoms, de ports, d’aéroports, de routes et de voirie.
 
Parallèlement, le Maroc a mené une diplomatie très active. Plusieurs pays africains ont ouvert des consulats dans les régions sud du Royaume, tels la Zambie, la Côte d’Ivoire, la Gambie, les Émirats Arabes Unis, le Bahrein et dernièrement celui prévu par les Etats-Unis. 
 
Pendant ce temps, l’Algérie est en proie à une contestation de la rue tout autant populaire qu’historique, et le chef d’Etat algérien, Abdelmajid Tebboune, mal élu, est quelque part en train de se faire soigner en Allemagne, ce qui entraîne un vide de pouvoir chez les voisins. 
 
Mais là, c’est une anecdote, tant la vacance du pouvoir n’est aucunement significative, vu que la baguette est aux bons soins de l’ANP (Armée nationale populaire).
 
Aussi, les soubresauts diplomatiques de l’Algérie, les divagations du département de la Communication et les escarmouches en désespoir de cause de son rejeton, sont somme toute compréhensibles, au regard de l’illusion perdue. Et ils ne changeront rien à la marocanité du Sahara. C'est pourquoi les gouvernants algériens sont enragés.
 

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