Le Crédit Agricole du Maroc s’est imposé comme un acteur majeur dans ce domaine.
Des milliards de DH ont été mobilisés dans le cadre du PMV, et le soutien se poursuit pour Génération Green.
Par C. Jaidani
L’agriculture est un secteur à risque du fait qu’il dépend des aléas climatiques. Lors des années de sécheresse, les revenus des exploitants sont fortement impactés et, du coup, leur trésorerie s’en ressent. Dès lors, ils trouvent beaucoup de difficultés pour financer le fonctionnement de leur activité ou engager des investissements. C’est pour cette raison que les banques boudent l’activité et ne financent que les grandes exploitations bien structurées, qui exportent et peuvent apporter en garantie des hypothèques sur des biens immobiliers. Face à ce constat, l’Etat a, depuis l’indépendance, lancé de nombreux dispositifs pour accompagner les fellahs à mener à bien leurs projets.
Avec le Plan Maroc Vert (PMV), le secteur tablait sur des objectifs très ambitieux. Pour les atteindre, il fallait mettre tous les ingrédients nécessaires et réduire les contraintes. Le financement étant le nerf de guerre de tout le mécanisme mis en place, le Crédit Agricole du Maroc s’est imposé comme un acteur majeur dans ce domaine. Cet établissement connaît parfaitement les besoins des exploitants et du monde rural. Il dispose d’un réseau bien adapté et bien réparti sur toutes les régions agricoles.
«Le Groupe Crédit Agricole du Maroc a été le bras financier du Plan Maroc Vert depuis son démarrage. Il est très impliqué dans le financement des projets du pilier I et du pilier II. Le bilan de la contribution de la banque est très satisfaisant. Sur les cinq premières années du PMV, notre organisme s’est engagé pour une enveloppe de 20 milliards de DH. Le cumul des crédits octroyés pendant cette période, au profit de l’agriculture, l’agro-industrie et du monde rural, a largement dépassé les 24 milliards de DH. Ces décaissements ont concerné toutes les filières et toutes les régions du pays.
Pour la deuxième période 2014-2018, notre groupe s’est engagé pour une deuxième enveloppe de 25 milliards de DH. Elle a été largement dépassée au vu des nombreux projets destinés à la petite agriculture, aux projets d’agrégation, et à la poursuite de la dynamique des différentes filières de production dont les besoins croissants en valorisation, transformation et commercialisation vont être aussi accompagnés par le GCAM», explique Mostafa Chehhar, directeur du Pôle vert chez le Groupe Crédit Agricole du Maroc.
Le GCAM continue de renforcer son positionnement dans le développement socioéconomique du milieu rural et de l’agriculture en accompagnant la nouvelle stratégie «Génération Green 2020-2030». Et ce, avec des projets répondant à diverses problématiques, telles que l’employabilité des jeunes et la modernisation des secteurs agricoles et agro industriels nationaux.