Ces recettes sont en baisse de 11%, mais devraient repartir à la hausse en 2017.
Les entreprises et établissements publics (EEP) ont rapporté à l’Etat près de 8 milliards de DH à fin 2016, en baisse de 10,9% par rapport aux recettes de l’année 2015. Le manque à gagner est de près de 972 millions de DH, selon les dernières données publiées par la Trésorerie générale du Royaume.
Déjà en 2015, ces recettes avaient diminué de 8,4% par rapport à 2014, année où les recettes des monopoles et participations de l’Etat atteignaient 9,8 milliards de DH.
Pour l’année 2016, les recettes ont été versées notamment par l’OCP (2 milliards de DH au lieu de 1 milliard de DH en 2015), Maroc Télécom (1,4 milliard de DH au lieu de 1,6 milliards de DH), l’Agence nationale de la conservation foncière (1,5 milliard de DH, Marsa Maroc (750 millions de DH contre 250 millions de DH) et Bank-Al Maghrib (435 millions de DH contre 651 millions de DH).
Hausse attendue des recettes en 2017
Pour 2017, les prévisions du projet de la loi de finances table sur une reprise à la hausse des recettes des EEP. En effet, les prévisions de clôture de 2016 des résultats nets des EEP font ressortir des bénéfices en progression atteignant 20,15 milliards de DH (+16,8%) et des pertes confinées aux alentours de 6 milliards de DH. Les prévisions des produits provenant des EEP au titre du projet de loi de finances de 2017, sont ainsi évaluées à 9 milliards de DH, soit près d’un milliard de DH en plus qu’en 2016.
Aujourd’hui, les recettes des monopoles et participations représentent 3,7% du budget général de l’Etat.
La TVA reste de loin la principale source de recette avec 53 milliards de DH soit 24,7% du budget général de l’Etat. Les recettes au titre de l’IS sont en hausse de 5% à 43 milliards de DH et représentent 20% des recettes totales. Les revenus au titre de l’’IR ressortent à 38,6 milliards de DH, soit 18% du budget général.