Latifa Yaacoubi ouvre la 37ᵉ session du CCI-MAB à Lin’an

Latifa Yaacoubi ouvre la 37ᵉ session du CCI-MAB à Lin’an

La 37ᵉ session du Conseil de Coordination International (CCI) du Programme sur l’Homme et la biosphère (MAB) de l’UNESCO s’est ouverte cette semaine à Lin’an, en Chine, juste après la clôture du 5ᵉ Congrès mondial des Réserves de biosphère.

Latifa Yaacoubi, Présidente du CCI-MAB, a souhaité la bienvenue aux participants et salué le succès du Congrès mondial, qui a réuni plus de 4 000 participants issus de plus de 150 États membres, avec plus de soixante événements parallèles, vingt initiatives du pays hôte et cinquante stands d’exposition. Selon elle, ces chiffres témoignent de l’importance croissante du Programme MAB et de son Réseau mondial des réserves de biosphère en tant que moteur de durabilité, de science et d’innovation.

Le Congrès a été marqué par la présentation du Plan d’action stratégique de Hangzhou, une feuille de route destinée à guider le Réseau dans sa sixième décennie. Élaboré grâce à des consultations inclusives impliquant jeunes, femmes, communautés locales et experts scientifiques, ce plan vise à aligner le travail des réserves de biosphère avec les mécanismes mondiaux, notamment le Cadre mondial pour la biodiversité de Kunming–Montréal. Son approbation figure au cœur de l’ordre du jour de cette session.

L’an dernier, la 36ᵉ session avait été accueillie à Agadir, au Maroc, autour du thème « Enracinés dans la résilience : l’importance des sols pour le développement durable ». L’événement avait mis en avant le rôle central des sols pour la biodiversité, la résilience climatique et les moyens de subsistance, et avait conduit à l’annonce par l’UNESCO d’une Initiative mondiale sur les sols, réunissant scientifiques, organisations internationales et réserves de biosphère partenaires.

Latifa Yaacoubi a rappelé que les réserves de biosphère sont des laboratoires de durabilité, où la recherche scientifique se combine à l’action locale pour générer des connaissances, promouvoir l’équité, renforcer la gouvernance participative et valoriser les ressources locales. Elle a souligné l’importance de porter la voix des pays du Sud, souvent absente des débats internationaux sur la biodiversité et le climat, et de renforcer les échanges Sud-Sud dans la gestion durable des territoires.

Pour l’avenir, le CCI-MAB devra continuer à orienter, superviser et soutenir le Réseau mondial, tout en favorisant le partage des connaissances, l’innovation en matière de gouvernance et la participation communautaire. La session prévoit l’adoption de la Déclaration de Hangzhou sur l’avenir des Réserves de biosphère, qui vise à mobiliser les pays membres autour d’une vision commune pour 2025–2035, avec un accent sur la coopération Nord-Sud et Sud-Sud et l’intégration des réserves dans les stratégies climat, biodiversité et ODD.

Latifa Yaacoubi a conclu son allocution en saluant l’engagement des participants et en félicitant le gouvernement chinois, la ville de Hangzhou et la communauté de Lin’an pour le succès de l’événement. Elle a rappelé que le Réseau mondial des réserves de biosphère relie l’action locale à l’impact mondial, favorisant la durabilité, la résilience et une relation harmonieuse entre l’homme et son environnement.

 

 

Articles qui pourraient vous intéresser

Vendredi 26 Septembre 2025

Casablanca : le nouveau terminal de croisières accueille son premier paquebot

Jeudi 25 Septembre 2025

Construction : les ventes de ciment augmentent de 10,4% à fin août

Jeudi 25 Septembre 2025

Afrique : l’agriculture face à de nouveaux défis de financement et de durabilité

Jeudi 25 Septembre 2025

Les États-Unis encouragent les investissements américains dans le sud du Maroc

L’Actu en continu

Hors-séries & Spéciaux