Les ménages marocains sont un peu plus nombreux, à percevoir en 2017 une amélioration de la qualité des prestations administratives avec un taux de 61,6% contre 16,6% qui pensent le contraire, estime le Haut-Commissariat au Plan (HCP).
Dans une note d'information sur les résultats de l'enquête de conjoncture auprès des ménages au quatrième trimestre 2017, le HCP fait savoir que le solde qui résume cette opinion s’est amélioré entre 2016 et 2017 passant de 36,7 points à 45 points.
Par ailleurs, la note fait ressortir que 50,9% des ménages pensent que la situation des droits de l’Homme au Maroc s’est améliorée et 14,8% considèrent qu’elle aurait régressée, précisant que le solde relatif à cet indicateur a atteint une valeur positive de 36,1 points qui est toutefois en baisse par rapport à 2016 (+38,6 points).
Au volet de la protection de l’environnement au Maroc, 48,7% des ménages ressentent une amélioration contre 19,6% qui considèrent qu’elle aurait régressée en 2017, relève l’enquête, notant que le solde d’opinion relatif à cet indicateur s’est élevé à 29,1 points en 2017 contre 24,7 points en 2016.
Enseignement et santé : détérioration
Quant à la qualité des services de l’enseignement, 22,5% des ménages ont ressenti une amélioration, alors que 45,4% pensent qu’elle s’est plutôt détériorée, fait remarquer le HCP, soulignant qu’avec un solde de -22,9 points, cet indicateur enregistre son niveau le plus négatif depuis le début de l’enquête.
S’agissant des prestations sanitaires, l’enquête fait ressortir que 13,8% des ménages pensent que ces prestations se sont améliorées, et 59,3% affirment qu’elles se sont plutôt détériorées.
Le solde de cet indicateur s’est ainsi détérioré entre 2016 et 2017, passant de -43 points à -45,5 points, enregistrant son niveau le plus négatif depuis le début de l’enquête, précise la même source.
A la fin de chaque année, le HCP calcule le solde relatif à la perception par les ménages de certaines composantes de leur environnement dont la variabilité n’est pas significative d’un trimestre à l’autre.
Il s’agit notamment de l’évolution, entre 2016 et 2017, de l’opinion des ménages sur la situation des droits de l’Homme, la protection de l’environnement et la qualité de certains services publics.