L’encours des créances en souffrance continue de progresser. En effet, selon les statistiques monétaires publiées par Bank Al-Maghrib, à fin mai 2020, le portefeuille des créances en souffrance détenu par les banques atteint 73,74 milliards de DH. La hausse est de 5,5% par rapport à l’encours de janvier, et de 8,9% par rapport à mai 2019.
Sur l’encours total, et en Year-to-date, les créances en souffrance ont augmenté pour les ménages : +9,9% à 32,05 milliards de DH.
Chez les entreprises, l'évolution est disparate: les sociétés financières affiche une variation stable (0,00%) sur les créances en souffrance, qui se chiffrent à 658 MDH. En glissement annuel, ces derniers ont baissé de 22%.
Pour les sociétés non financières privées, le portefeuille sinistré augmente de 2,3% à 41 milliards de DH. Sur l'année glissante, ce solde progresse de 5,8%.
Dans ces conditions, le taux de créances en souffrance (sinistralité) ressort à 7,9% à fin mai 2020.
Il est à noter que la Banque centrale se penche sur un projet de marché secondaire des créances en souffrance. Objectif : Alléger les bilans des banques pour rétablir leur capacité à financer proprement l’économie.