WeWork, le géant des bureaux partagés qui a multiplié les déconvenues ces dernières semaines, a annoncé jeudi la suppression de quelque 2.400 emplois dans le monde, soit près de 20% de ses effectifs totaux (12.500 à fin juin). "Dans le cadre de notre (stratégie) de recentrage sur le coeur de métier de WeWork, et comme nous l'avions précédemment partagé avec les employés, la société procède aux licenciements nécessaires pour créer une organisation plus efficace", a indiqué une porte-parole de l'entreprise
Le plan social a commencé "il y a des semaines dans des régions du monde et s'est poursuivi cette semaine aux Etats-Unis. Cette réduction d'effectifs concerne environ 2.400 employés dans le monde", a-t-elle ajouté.
Ils recevront des indemnités de départ, des avantages et d'autres formes d'aide afin de les aider à trouver un autre emploi.
"Ce sont des professionnels incroyablement talentueux et nous leur sommes reconnaissants du rôle important qu'ils ont joué dans la construction de WeWork au cours de la dernière décennie", a ajouté la porte-parole. Les déboires se sont accumulés récemment pour l'entreprise dite de "co-working", qui avait prévu de faire une entrée en grande pompe à Wall Street cet automne.
Face à la défiance grandissante des investisseurs, le groupe a dû renoncer à cette opération et son patron et cofondateur Adam Neumann quitter ses fonctions. L'entreprise présentée il y a encore peu comme une des étoiles de l'économie du partage s'est aussi résolue à être sauvée par son actionnaire japonais SoftBank et à faire des économies drastiques.
Avec AFP