Rabat, 13/01/2020 (MAP) - La Fédération nationale des syndicats des médecins dentistes du secteur libéral du Maroc (FNSMD) a organisé, lundi à Rabat, un sit-in devant le siège du ministère de la Santé, lors duquel elle a, notamment, revendiqué l'accélération du processus d'élaboration et d’adoption de la loi réglementant l’exercice de la profession, consensuellement avec les institutions représentant la profession.
Lors de ce sit-in, tenu en concomitance avec une grève nationale, la FNSMD a souligné le droit constitutionnel des médecins dentistes à une couverture médicale et sociale sur la base d’un revenu forfaitaire raisonnable, tenant compte de leurs capacités pécuniaire et assurant la pérennité des cotisations.
Dans un communiqué rendu public à cette occasion, la FNSMD a appelé à revoir le processus compliqué d'approvisionnement en substances anesthésiques, à réinstaurer l'achat direct auprès des laboratoires pharmaceutiques et à revenir sur "l'augmentation faramineuse" des prix de ces produits, ayant incessamment entraîné l'augmentation des coûts thérapeutiques.
Condamnant le manque de dialogue de la part du ministère de la Santé, les médecins dentistes ont insisté sur la nécessité de réviser la nomenclature générale des actes de médecine dentaire ainsi que la tarification nationale, conformément aux données acquises de la science et des coûts de revient et appelé à l’arrêt des violations de la loi 65.00 par la caisse nationale des organismes de prévoyance sociale.
Selon le président de la FNSMD, Taoufik El Jay, cette grève nationale et ce sit-in interviennent pour «dénoncer la non-satisfaction des revendications de la FNSMD par le ministère de la Santé, ainsi que la marginalisation et l'exclusion que connait la médecine dentaire».
Dans une déclaration à la MAP, il a affirmé que «la FNSMD est attachée à ses revendications légitimes, notamment l'adoption d'un revenu forfaitaire juste et équitable pour les dentistes, prenant en compte leur situation difficile et l'accélération de la promulgation de la loi réglementant l'exercice de la profession, consensuellement avec les institutions représentant la profession et l’arrêt des violations de la loi 65.00 par la caisse nationale des organismes de prévoyance sociale».