Le géant américain de la vente en ligne Amazon prévoit de licencier des milliers d'employés, rapporte le New York Times.
Les suppressions, qui concerneront près de 10.000 emplois, débuteront cette semaine, indique le quotidien, ajoutant qu'elles vont concerner les divisions des appareils électroniques, la vente au détail et les ressources humaines.
Il s'agit de la plus importante vague de licenciement de l'histoire de la société, souligne la publication, ajoutant que le nombre d'emplois menacés risque même d'augmenter.
Les 10.000 emplois qui seront supprimés représentent un peu moins de 1 % de la masse salariale du groupe, qui comptait plus de 1,5 million d'employés fin septembre dernier.
L'évolution des modèles commerciaux ont entraîné des vagues de licenciements dans l'industrie technologique.
Elon Musk a réduit de moitié le nombre d'employés de Twitter en ce mois de novembre après avoir acheté la société, et la semaine dernière, Meta, la société mère de Facebook et Instagram, a annoncé le licenciement de 11.000 employés, soit environ 13 % de ses effectifs.
Lyft, Stripe, Snap et d'autres entreprises technologiques ont également procédé à des réduction des effectifs ces derniers mois.
La pandémie du COVID-19 a été la période la plus rentable pour Amazon, quand les consommateurs affluaient vers les achats en ligne.
Mais plus tôt cette année, la croissance d'Amazon a ralenti au taux le plus bas en deux décennies. La société a dû faire face à des coûts élevés en raison de décisions de surinvestissement et d'expansion rapide, tandis que les changements dans les habitudes d'achat et la forte inflation ont pesé sur les ventes.