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Bourse de Casablanca: les paris à faire en 2021

Bourse de Casablanca: les paris à faire en 2021

Après la résilience de son portefeuille actions conseillé en 2020, BMCE Capital Research réitère l'exercice tout en opérant quelques ajustements sur son portefeuille recommandé pour 2021.

 

Par A. Hlimi

 

En dépit d’une situation économique historiquement difficile et d’un marché financier offrant très peu de visibilité, la sélection de valeur de BMCE Capital Research (BKR) parvient à tirer son épingle du jeu en 2020, comme nous l'indiquions il y a quelques semaines.

Ainsi, en affichant une performance de +0,65% contre -4,11% pour son benchmark le Masi-RB, ce portefeuille affiche «un résultat honorable, redevable à une stratégie de base résolument défensive, parfaitement adaptée à un contexte de crise couplée à des remaniements stratégiques ayant permis de saisir les quelques opportunités offertes durant l’année», se félicite BKR dans une nouvelle note de recherche.

Les gains de ce portefeuille de valeurs sont principalement redevables à la performance exceptionnelle enregistrée par les valeurs technologiques, notamment HPS avec une contribution de 3,7 pts, Sothema ou encore Label Vie.

Pour 2021, les analystes de BKR s'attendent à une poursuite de la reprise du marché boursier, qui devrait principalement profiter d’un arbitrage au profit du marché actions dans un contexte de taux favorable, et ce en raison du probable maintien du taux directeur à un niveau bas et de la reprise attendue de l’activité économique, qui demeure néanmoins tributaire de l’éradication de la pandémie. Portefeuille conseillé en 2021 Afin de constituer ce portefeuille, BKR s'est appuyé sur une approche de type Top Down, combinant un filtre macro et sectoriel permettant de tenir compte de l’environnement économique dans sa globalité, et une sélection basée sur les caractéristiques fondamentales et quantitatives de chaque valeur afin de sélectionner les top performers des différents secteurs d’activité.

«Nous avons ainsi choisi comme base de notre portefeuille des secteurs défensifs solides ayant fait preuve de résilience en 2020, à savoir les télécommunications, l’industrie agro et la distribution alimentaire, auxquelles nous avons additionné les financières et des secteurs à plus fort potentiel de croissance tels que les NTIC et l’industrie chimique», précise BKR. Après avoir passé un premier filtre sectoriel, 15 valeurs ont finalement réussi les Screening quantitatif (performance annuelle, volatilité et liquidité), boursier (PER, D/Y) et qualitatif (perspectives, qualité du management et recommandation).

BKR a également sélectionné 7 valeurs hors portefeuille «qu’on considère comme étant à potentiel et que nous avons placé en zone de surveillance afin de les intégrer éventuellement dans notre portefeuille selon leur évolution durant l’année 2021». Une relance économique dépendante de l’éradication de la Covid-19 2021 se veut une année de reprise, avec un rebond attendu de l’économie nationale estimé à +4,8% (vs. -6,6% en 2020), compte tenu d’une progression de la valeur ajoutée des activités agricoles de +11%, sous l’hypothèse d’une campagne agricole moyenne avec une production céréalière de 75 millions de quintaux, et de celles non agricoles de +3,8%.

Les autres hypothèses à la base de cette estimation sont une reprise de la consommation finale intérieure de +3,6%, un déficit budgétaire de 6,5% du PIB (vs. 7,5% en 2020), un cours moyen du gaz butane de USD 350/tonne, un cours moyen du Brent de pétrole de 50 dollars et une inflation maîtrisée aux alentours de 1%.

Partant de ce même postulat, le scénario central de BMCE Capital Research prévoit un retour à une croissance économique de 4,3%, pouvant s’accélérer au gré du rythme d’éradication de la Covid-19 et du niveau de la récolte céréalière à réaliser en 2021 en cas d’un excellent bilan pluviométrique.

 

BONS DU TRÉSOR: Les taux décrochent suite à une forte demande des investisseurs
La situation confortable des finances publiques, malgré la crise sanitaire, permet à l'Etat de continuer à bouder le marché de la dette intérieure, provoquant une dégringolade continue des taux d'intérêt et des conditions extrêmement avantageuses pour le financement de l'Etat. Cette semaine, le Trésor n'a levé que 3 Mds de dirhams, alors que les investisseurs lui ont offert plus de 13 Mds de dirhams. Résultat, les taux à 13 semaines, 52 semaines et 2 ans ont enregistré des baisses respectives de 5 points de base (pbs), 4,3 pbs et 15,1 pbs pour le 2 ans qui est actuellement à 1,694%. 

 

 

 

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