La majorité des acquisitions de logement se fait par crédit bancaire. Le taux d’intérêt du crédit immobilier va déterminer le niveau des frais prélevés par la banque en contrepartie de l’immobilisation des fonds qu’elle aura prêtés pour l’acquisition de l’habitation.
Pour payer son prêt le moins cher possible, il faut dénicher le taux le plus bas pour le financement du bien immobilier.
Il faut aussi faire jouer la concurrence en procédant à une simulation de prêt immobilier en ligne en vue d’obtenir la meilleure offre au meilleur coût.
Les acquéreurs ont le choix entre le taux fixe et le taux variable. D’aucuns optent pour la deuxième option du fait que la mensualité est relativement moins chère comparativement avec la première. Néanmoins, elle présente un risque de volatilité et peut parfois dépasser la mensualité à taux fixe.
L’engouement pour le taux variable remonte à quelques années quand les banques connaissaient une surliquidité. Actuellement, les crédits à taux fixe s’adjugent plus de 70% des concours octroyés, contre seulement moins de 30% pour le taux variable.
Les emprunteurs sont de plus en plus regardants et prudents. Les taux variables bien qu’ils soient avantageux, restent moins prisés qu’auparavant.
Il faut savoir, par ailleurs, que les acquéreurs ayant opté pour le taux variable peuvent basculer vers l’autre option une fois durant la durée du prêt.
Dans la majorité des cas, les acheteurs n’arrivent toujours pas assimiler le mécanisme de fonctionnement de ce système et de ce fait, ils ignorent leurs droits et leurs obligations.
Ils n’hésitent pas à le taxer d’injuste du fait que les hausses du taux directeur sont répercutées automatiquement sur le montant des échéances, alors que pour les baisses, la rétrocession n’est pas aussi rapide et n’est pas proportionnelle à la diminution du taux directeur. Parfois, la baisse du taux est consentie à ceux qui l’ont demandée. A cet égard, les emprunteurs ont la possibilité de formuler des réclamations pour obtenir gain de cause, notamment en sollicitant les autorités compétentes, en l’occurrence Bank Al-Maghrib.
Charaf Jaidani