La nouvelle représentante résidente de la BAD au Maroc prend ses fonctions

La nouvelle représentante résidente de la BAD au Maroc prend ses fonctions

 

La nouvelle représentante résidente de la Banque africaine de développement (BAD) au Maroc, Leila Farah Mokaddem, a pris ses fonctions cette semaine, a indiqué mardi l'institution financière.

Dans l'exercice de sa mission, Mme Mokaddem, de nationalité tunisienne, aura en charge la supervision et le succès des interventions stratégiques et opérationnelles de la Banque au Maroc, a précisé la BAD dans un communiqué.

Leila Mokaddem a rejoint la BAD en 2002 comme responsable de la division des Institutions financières, chargée notamment du financement du secteur bancaire, de la microfinance et du soutien aux petites et moyennes entreprises.

Elle a également piloté la mise en place du Fonds africain de garantie et l’Initiative de financement du commerce avant d’être promue, en 2011, représentante résidente au bureau régional de la BAD au Sénégal, pays à partir duquel elle a supervisé le dialogue de haut niveau avec les autorités de la Gambie, de la Guinée-Bissau, de la Mauritanie et du Cap Vert, selon le communiqué. Elle a également supervisé la bonne mise en œuvre des opérations de la BAD dans ces quatre pays.

En 2014, elle a été nommée représentante résidente de la BAD en Égypte où la banque comptait un portefeuille actif de projets estimé à 2,3 milliards de dollars, a fait savoir le communiqué.

La nouvelle responsable-pays de la BAD pour le Maroc a occupé, de 1984 à 1996, le poste de directrice des politiques et stratégies d’exportation au ministère de l’Économie de la République tunisienne, puis elle a travaillé pour le Fonds monétaire international (FMI) avant de rejoindre la BAD.

Membre fondateur du Groupe de la Banque africaine de développement créé en 1963, le Maroc a bénéficié du tout premier financement de l’institution en 1978.

En septembre 2017, le portefeuille de la Banque au Maroc comptait 31 projets et programmes en cours d’exécution, totalisant un engagement financier de près de 2,8 milliards de dollars, selon le communiqué.

Ces financements, dont 84% sont dédiés aux infrastructures de base, couvrent différents secteurs, notamment l’énergie, les transports, l’eau et l’assainissement ainsi que l’agriculture, selon la BAD.

Le Groupe de la BAD, première institution de financement du développement en Afrique, comprend trois entités distinctes: la BAD, le Fonds africain de développement et le Fonds spécial du Nigeria.

Présente sur le terrain dans 37 pays africains et dotée d’un bureau extérieur au Japon, la BAD contribue au développement économique et au progrès social de ses 54 États membres régionaux.

 

 

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