La Directrice générale du Fonds Monétaire international (FMI), Christine Lagarde, a salué, à Washington, les réformes budgétaires et sectorielles «réelles» entreprises par le Maroc.
Le Maroc a réussi à réaliser des «réformes réelles, aussi bien sur le plan budgétaire que structurel», a affirmé Mme Lagarde, lors d'une conférence de presse à l'occasion des réunions annuelles d'autonomes du FMI et de la Banque Mondiale, qui se tiennent jusqu'au 15 octobre.
Elle a rappelé que le Royaume a bénéficié d'une ligne de crédit flexible du FMI qui l'a soutenu dans ces réformes.
«Le programme de réformes entrepris par le Maroc est satisfaisant. Il va dans la bonne direction», a souligné, pour sa part, le Directeur du Département Moyen-Orient et Asie centrale du FMI, Jihad Azour.
Ces réformes ont permis «d'améliorer le niveau d'endettement du Royaume, de stabiliser la situation économique et de créer des conditions propices à la croissance, tel qu'il est attesté dans les projections du FMI pour 2017», a-t-il ajouté.
Le FMI, rappelle-t-on, a revu à la hausse, dans son dernier rapport semestriel publié cette semaine, ses prévisions de croissance de l'économie marocaine à 4,8% en 2017, au lieu de 4,4% projeté dans son rapport d'avril dernier.
Azour a également salué la décision du gouvernement marocain de rendre le taux change du dirham plus flexible d'une manière progressive et graduelle, soulignant qu'il s'agit d'une réforme dans la «bonne direction», puisqu'elle va permettre au Maroc «d'améliorer sa compétitivité».
Sur un autre registre, la patronne du FMI a également plaidé pour une plus grande intégration économique au sein de la région du Maghreb, qui en «en manque gravement».
«J'espère qu'il y aura plus d'inter-régionalité au sein de la région du Maghreb. Si il y a une chose qui manque, c'est bien ça», a-t-elle affirmé.