Les membres de la nouvelle organisation représentent le noyau dur de la profession.
Par C.J
Casablanca-Settat est la région la plus dynamique du Royaume au niveau immobilier. Pour accompagner cet essor, les agents immobiliers implantés dans cette zone ont décidé de lancer leur propre organisation professionnelle.
Il s’agit de l’Union régionale des agents immobiliers (URAI), dont le président fondateur n'est autre que Mohamed Lahlou (photo) qui jouit d’une longue expérience dans le domaine, et qui a été distingué, à plusieurs reprises pour son engagement au profit de la promotion de l'activité.
«Il ne s’agit pas uniquement d’un nouveau regroupement professionnel pour la forme mais d’une nouvelle approche axée sur la fédération des esprits et des compétences. L’URAI s’efforce pour la conception d’une feuille de route précise avec des objectifs bien définis», confie Lahlou.
«Notre organisation est purement professionnelle et la plupart des membres sont des acteurs chevronnés du métier. Ils représentent le noyau dur de la profession à l’échelle nationale. Notre priorité consiste à mettre à niveau la profession et l’arrimer aux meilleurs standards internationaux», ajoute-t-il.
L’URAI, comme l’ont expliqué plusieurs intervenants lors de l’assemblée constitutive organisée à Casablanca dernièrement, devrait travailler prioritairement sur la mise en œuvre d’un statut spécifique de l’agent immobilier. Une mise à niveau réclamée depuis longtemps par les professionnels.
«Nous avons le soutien de plusieurs partenaires institutionnels, de différents sponsors et aussi des autorités. Nous voulons créer un nouvel environnement pour organiser le secteur. Actuellement, n’importe qui peut devenir agent immobilier même ceux qui n’ont aucun niveau d’instruction. Il est temps de remédier à ces dysfonctionnements qui portent atteinte à notre profession. Il ne faut pas confondre agents immobiliers et les autres intermédiaires (samsar). Les premiers exercent dans un cadre structuré, les seconds opèrent le plus souvent dans l’informel», explique Lahlou.
A lire > La professionnalisation des agents immobiliers au point mort
Le président de l’URAI insiste ainsi sur la nécessité d’imposer par voie règlementaire des conditions pour l’exercice du métier, comme un minimum de niveau d’éducation, un casier judiciaire vierge et aussi de l’expérience. Pour les nouveaux qui veulent investir le secteur, ils doivent disposer d’un niveau universitaire et suivre une formation dans le domaine. ◆