Un million de familles environ, soit près de 3,5 millions de Marocains répondant à la condition du seuil d'éligibilité fixé pour le registre social, bénéficieront de la première tranche de l'aide sociale directe à partir du 28 décembre courant, a indiqué Aziz Akhannouch lors du Conseil de gouvernement.
"A partir du 28 décembre courant, environ un million de familles, répondant au seuil d'éligibilité requis du Registre social unifié, soit l'équivalent de 3,5 millions de Marocains, bénéficieront de la première tranche de ce soutien financier, dont la valeur ne sera pas inférieure à 500 dirhams par famille, quelle que soit sa composition, après que ces familles auront déposé leur dossier avant le 10 décembre et que leurs dossiers auront été traités", a expliqué Akhannouch dans une allocution à l'ouverture de la réunion du Conseil de gouvernement.
Le reste des familles qui ont déposé leurs dossiers après la date susvisée recevront les versements de décembre et janvier à la fin du mois prochain, a assuré le chef du gouvernement, ajoutant que la porte de dépôt des dossiers reste ouverte aux familles répondant au seuil d’éligibilité, afin de bénéficier à l'avenir du soutien social direct.
Par ailleurs, Akhannouch a souligné que le gouvernement a reçu, à travers le portail électronique www.asd.ma, depuis son lancement début décembre et à ce jour, plus de 1,9 million de demandes, notant que ce nombre ne cesse d'augmenter quotidiennement.
Il a indiqué que 2023 représente une année charnière dans le processus de mise en œuvre des chantiers de "l'État social" et de mise à disposition des ressources financières pour assurer leur pérennité, qu'il s'agisse de la généralisation de l'assurance maladie obligatoire, de l'aide sociale directe destinées aux familles en situation de pauvreté ou de précarité, ou de l'aide pour l'acquisition du logement principal.
Concernant la réforme du système éducatif, Akhannouch a indiqué que celle-ci ne pourra atteindre ses objectifs qu’à travers le renforcement de la place et des rôles de l’enseignant, ajoutant que "c’est pour cette raison que nous avons veillé à créer un climat de confiance avec cette catégorie en améliorant notamment sa situation financière, chose que reflète l’accord du 10 décembre courant et l'octroi d'une augmentation mensuelle nette et générale des salaires de 1.500 dirhams minimum, la plus importante dans l’Histoire du Royaume qui va coûter aux finances de l’État plus de 10 milliards de dirhams par an".