Abdelhak Najib
Un commentaire s’impose face à une telle aberration. C’est officiel, et sans donner dans le trivial qui est l’arme favorite des Algériens, le voisin de l’Est pousse le ridicule dans ces simiesques recoins. En arriver à accuser les Marocains d’allumer le feu qui ravage des régions de l’Algérie, relève tout bonnement de la psychiatrie pure et simple. On le sait, le régime algérien a développé une obsession nommée Maroc. Mais de là à l’accuser à chaque fois qu’un mal s’abat sur son pays, cela nécessite de transférer l’ensemble de l’appareil de l’Etat algérien et de lui prescrire ce qu’on appelle une hospitalisation urgente.
Car, sans blague, les dirigeants de ce pays sont devenus très dangereux pour la stabilité de toute la région du Maghreb. Ils sont capables de déclencher une guerre à cause de leur paranoïa en faisant plonger la région dans le chaos. Cette fixation acharnée sur le Maroc laisse planer tous les doutes sur les intentions réelles d’un voisin qui cherche la guerre à tout prix.
En effet, pour justifier leurs obsessions, la junte du palais Al Mouradiya en arrive jusqu’à provoquer une réunion d’urgence du conseil de sécurité algérien, en grandes pompes, avec tout le cérémonial de circonstance, pour en sortir avec deux recommandations sans précédent dans l’histoire des relations entre le Maroc et l’Algérie. La première est que le conseil a statué que c’est le Maroc -rien que ça !- qui est derrière les terribles incendies qui ravagent des régions entières dans le pays frontalier. La deuxième est que c’est un complot ourdi par les services marocains et leurs homologues sionistes ! Le tout avec communiqué officiel, une déclaration d’ouverture et de clôture, avec applaudissements et autocongratulations pour cette trouvaille retentissante.
Ce conseil exceptionnel a eu l’audace de menacer le Maroc de représailles pour lui faire payer son souffle chaud qui a occasionné un tel feu forain. Une telle menace arrive en réponse à la main tendue du Maroc, par le biais de son Roi sage, qui a offert son aide et son soutien à un peuple aux abois. C’est dire toute la haine que les dirigeants algériens et leurs commis vouent au Maroc.
Mais comme dit l’autre, les chiens aboient la caravane passe. La fumée des feux de forêts serait-elle montée à la tête du président algérien ?