L’application de messagerie cryptée détenue par Facebook a déposé une plainte contre l’entreprise israélienne NSO group, spécialisée dans les logiciels d’espionnage.
WhatsApp l’accuse d’avoir contribué au piratage de 1400 appareils, appartenant à des journalistes et des militants des droits de l’Homme résidant principalement à Bahreïn, Emirats arabes unis et au Mexique.
La messagerie avait révélé en mai dernier qu’un logiciel malveillant avait exploité une faille de sécurité dans son système. «Après des mois d’enquête, nous pouvons dire qui a mené cette attaque», a déclaré Will Cathcart, le patron de WhatsApp, dans un éditorial publié dans un quotidien américain.
NSO Group est notamment connue pour son logiciel Pegasus, capable d’accéder aux données d’un smartphone et de prendre le contrôle de la caméra et du micro.
L'entreprise se défend en affirmant mettre sa technologie uniquement à disposition de gouvernements, dans le seul objectif de combattre la criminalité et le terrorisme.