Une déclaration sur les négociations commerciales de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) sur le coton a été adoptée lundi à Genève, a annoncé l'OMC.
La déclaration a été adoptée à l'occasion du lancement de la Journée mondiale du coton, par "les ministres et représentants de haut niveau du Bénin, du Burkina Faso, du Mali, du Tchad, de la Côte d'Ivoire, du Brésil, de la Chine, de l'Union européenne, de l'Inde et des États-Unis" réunis à l'occasion de la session ministérielle sur le coton, indique une note de l'OMC rendant compte des travaux de cette journée.
Les signataires de la déclaration "reconnaissent l'importance de la production et du commerce du coton pour les agriculteurs", et s'engagent à "intensifier les discussions sur les facteurs qui ont un effet négatif sur le commerce et les marchés du coton".
Ils affirment, de même, leur disposition "à poursuivre les efforts pour améliorer la transparence et le suivi des mesures commerciales relatives au coton qui affectent le marché mondial du coton".
Ils invitent, en outre, "tous les membres de l'OMC à travailler avec nous au sein de la Session extraordinaire du Comité de l'Agriculture afin de faire des progrès sur ce sujet".
Réagissant à l'adoption de cette déclaration, le président du Comité de l'Agriculture à l'OMC, John Deep Ford, a salué l'approbation de ce document "comme une étape importante dans la préparation de la prochaine Conférence ministérielle qui se tiendra en juin 2020 à Nur-Sultan (Kazakhstan).
En ouvrant la Journée mondiale du coton, le directeur général de l'OMC, Roberto Azevêdo a souligné l'importance du coton pour de nombreux pays en développement et a dit espérer que cet événement "rassemblerait les communautés du coton, du commerce et du développement en vue de favoriser un plus grand ajout de valeur et un plus grand captage de la valeur dans les pays en développement".
M. Azevêdo a demandé aux participants de prendre en compte les problèmes rencontrés par les producteurs de coton, notamment les obstacles à l'accès aux marchés, les subventions versées par certains pays et les problèmes d'offre sur le marché intérieur.