Entre spleen et idéal, cette exposition intitulée «I was dreaming of the past (Je rêvais du passé)» est une invitation au voyage, indique un communiqué de L'Atelier 21.

Très attaché au portrait au début de sa carrière, Omar Mahfoudi a ouvert sa peinture à de nouvelles perspectives depuis qu’il s’est établi à Paris. Il s’intéresse aujourd’hui au paysage et développe un langage pictural combinant réalisme et fantastique, relève la même source.

«Les coulures omniprésentes donnent un aspect diaphane aux peintures et dessins de l'artiste et confèrent un surcroît de mystère aux scènes peintes», explique le communiqué, notant que «dans ses œuvres récentes, l’artiste représente souvent de simples baigneurs, dans des vastes plans d’ensemble, comme s’ils étaient d’imperceptibles atomes perdus dans l’univers».

«Les crépuscules qui hantent cette peinture, sublimés par des tons tout aussi bien froids que chauds, traduisent autant une aspiration contrariée vers l’infini qu’une inquiétude cosmique devant les menaces pesant sur un environnement d’autant plus sublime de beauté qu’on le sait aujourd’hui menacé de disparition», analyse-t-on.

A sa façon, Omar Mahfoudi donne ainsi forme à «un monde flottant, insaisissable, soumis à un principe de métamorphose permanent», souligne le communiqué.

Omar Mahfoudi est un artiste plasticien né en 1981 à Tanger. Il découvre la peinture au sein de son cercle familial, puis le dessin par des expérimentations personnelles. Les créations poétiques et humanistes de l’artiste sont nourries par ses expériences de vie, ses recherches personnelles et ses connaissances culturelles.

L'artiste propose une peinture aussi bien oxymorique que cinématographique, avec un balancement constant entre présence et absence, figuration et abstraction, tension et apaisement.