Dans le cadre de la réforme de la gouvernance du Centre pour l’intégration en Méditerranée (CMI) prévoyant désormais une présidence tournante parmi les pays membres du Centre, le Royaume du Maroc assure depuis le 1er juillet 2021 la présidence de ce centre stratégique pour la collaboration entre les pays du pourtour méditerranéen.
Le mandat de cette présidence couvrira la période allant de 2021 à 2024. Le Royaume du Maroc devient ainsi le premier pays à présider ce centre régional, prenant le relais du Groupe de la Banque mondiale qui pilotait jusqu’ici les activités du CMI.
«Depuis sa création en 2009, le CMI a été un véritable moteur de partage de connaissances, d’échanges nord-sud et sud-sud et de collaboration thématique entre les deux rives de la Méditerranée. Nous nous réjouissons de la désignation du Royaume du Maroc à la présidence de ce centre, permettant ainsi une appropriation renforcée du Centre par ses membres, notamment les pays du sud de la Méditerranée», a déclaré Ferid Belhaj, vice-président de la Banque mondiale pour la région Moyen-Orient Afrique du Nord.
Le CMI est un espace d’échange sur les bonnes pratiques, les politiques publiques et les solutions pour relever les défis de développement de la région méditerranéenne. Le Centre facilite aussi la mise en œuvre de projets régionaux répondant aux nouveaux défis d’un développement inclusif, vert et résilient dans la région.
«Le Maroc se réjouit d’entreprendre ce mandat à un moment charnière de développement de la région méditerranéenne. Lors de ce mandat, le Maroc s’attèlera à consolider les acquis et réalisations du Centre et déploiera de nouveaux programmes à portée régionale, pour assurer plus de convergence et concourir à l’objectif d’édifier une zone de stabilité et de prospérité partagée, à l’aune des mutations accélérées du monde post-covid-19», a affirmé Mohamed Benchaâboun, ministre marocain de l’Économie, des Finances et de la Réforme de l’Administration.