Durant ces 25 dernières années, la diplomatie marocaine a connu de grands succès, la hissant à une place de choix sur la scène internationale. En 2024, grâce à une diplomatie royale audacieuse et visionnaire, le Royaume a non seulement brillé par ses succès diplomatiques, marquant des avancées stratégiques majeures en matière d’intégrité territoriale et d’intégration régionale, mais a également consolidé sa position au sein des organisations internationales et régionales de premier plan. Ce succès n’est pas le fruit du hasard, mais d’une stratégie réfléchie, adaptant la politique étrangère du pays aux enjeux d’un monde en mutation constante.

L’intégrité territoriale, un triomphe diplomatique

La question du Sahara marocain a connu des progrès importants en 2024. Des États influents, comme la France, ont officiellement reconnu la souveraineté du Maroc sur ses provinces sahariennes, tandis que d’autres, notamment en Afrique et en Occident, ont réaffirmé leur soutien explicite à l’initiative marocaine d’autonomie.

«La diplomatie royale a placé le Maroc au centre des intérêts des acteurs internationaux en tant qu'acteur régional majeur capable de préserver ses intérêts, de développer ses alliances et de faire preuve de transparence, de réalisme et de respect mutuel», affirme Mohamed Bouden, professeur universitaire, expert en relations internationales et président du Centre Atlas d'analyse des indicateurs politiques et institutionnels. L’année a également été marquée par un exploit inédit : le Maroc a obtenu un taux de réussite de 100% à ses 67 candidatures pour des postes vacants au sein des organismes internationaux et régionaux, selon le ministère des Affaires étrangères.

Cette performance reflète la confiance que la communauté internationale accorde au Royaume et à sa vision équilibrée des relations internationales. Parmi les succès marquants, on compte entre autres son élection au siège de président du Conseil des droits de l’Homme des Nations unies, renforçant ainsi sa voix dans la défense des droits universels. Le Maroc a aussi été promu au poste de président du Conseil d’administration du Programme alimentaire mondial (PAM) et a été élu, à la majorité, vice-président pour la région Afrique, au sein du comité exécutif d’Interpol, démontrant sa capacité à contribuer activement aux grandes questions globales, qu’il s’agisse de développement économique ou de sécurité transnationale.

Selon Mohamed Bouden, ces réalisations témoignent d’un leadership affirmé, porté par une diplomatie qui associe rigueur stratégique et pragmatisme. Ce qui lui permet de gagner la reconnaissance et le respect, allant de l'Est à l'Ouest, et du Nord au Sud. Dans le même élan, il met en exergue 5 principaux atouts de cette diplomatie.

• «Tout d’abord, elle a prouvé sa capacité à relever les défis avec la rigueur requise, tout en ayant l’aptitude d'ouvrir de nouveaux chapitres dans les relations internationales du Maroc, selon des paramètres clairs.

• Ensuite, elle jouit d'une grande popularité dans les milieux internationaux grâce au rayonnement international de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et au dynamisme de la participation marocaine dans les différents forums internationaux, ce qui a reflété la confiance d'un certain nombre de pays du monde dans les positions et les initiatives du Maroc sur certaines questions importantes.

• La diplomatie marocaine se caractérise par l'association des paroles aux actes, et cette caractéristique s'est concrétisée par de nombreux moments de solidarité du Royaume du Maroc avec ses frères et amis, notamment dans le monde arabe et en Afrique.

• Elle croit aux opportunités qui viennent avec les défis, et de ce fait le Maroc, avec son réalisme habituel, ose les saisir pour diversifier ses options. Dans ce contexte, l'Initiative royale Atlantique, qui inclut les pays du Sahel, et le projet de gazoduc Nigeria-Maroc peuvent être considérés comme un exemple de cette logique diplomatique créative et prometteuse.

• Enfin sur les questions internationales, cette diplomatie s'appuie sur une méthode orientée vers le consensus, les solutions pacifiques, l'action collective, la défense des objectifs du droit international, et parfois la dissociation lorsque la situation l'exige».

Alors que le monde s’engage dans une période de changements et d’incertitudes, le Maroc trace son chemin avec assurance, en travaillant à consolider ses acquis et à faire asseoir son image à l’international.