La conférence de Green Fintech, animée par son fondateur Mehdi Chekkouri, a livré une analyse riche des dynamiques actuelles du marché financier marocain.
Chekkouri a d’abord insisté sur l’évolution de Green Fintech et sur l’importance croissante des filtres éthiques dans la gestion de portefeuille. Selon lui, performance financière et investissement responsable convergent désormais, renforçant l’attrait du marché marocain pour les capitaux internationaux.
Sur le plan technique, l’expert a souligné que le marché traverse aujourd’hui une correction, un phénomène qu’il distingue clairement d’une baisse structurelle. Cette dynamique reste néanmoins soutenue par une volatilité en nette diminution, généralement synonyme de tendance haussière solide.
La conférence a également mis en lumière le rôle déterminant de la psychologie en trading. Reconnaître ses erreurs, ajuster ses positions et éviter les comportements impulsifs constitue, selon Chekkouri, une condition indispensable pour limiter les pertes et optimiser la performance.
Poursuivre les efforts de modernisation Sur le front des perspectives, l’intégration du Maroc aux indices émergents, notamment ceux de MSCI, pourrait transformer la profondeur du marché. Green Fintech estime que cette intégration est susceptible d’attirer entre 7 et 12 milliards de dollars d’actifs additionnels d’ici 2030, renforçant la liquidité et la visibilité de la place financière casablancaise.
Enfin, Chekkouri a rappelé que l'analyse des cycles de marché, couplée à des outils statistiques avancés, permet d’identifier des cibles potentielles autour de 27.000 à 28.000 points. Pour que cette dynamique s’inscrive durablement, le marché marocain devra toutefois poursuivre ses efforts de modernisation : amélioration des indices, évolution du cadre réglementaire et montée en puissance des acteurs locaux.