«C'est ma première visite à une place financière depuis l'épisode du Brexit», a annoncé Andrew Parmley, lors d'une conférence de presse dans la grande salle de la Bourse de Casablanca qui grouillait de journalistes pour l'occasion.
Il faut dire que la place boursière londonienne cherche à se diversifier et asseoir sa position en Afrique. Le Maroc, qui ambitionne de devenir un hub financier régional, s'impose ainsi comme la meilleure porte d'entrée pour le continent.
Cette visite, deuxième du genre, est l'occasion pour la délégation britannique qui accompagne le Lord de rencontrer leurs homologues marocains et d’explorer les possibilités d’affaires et de partenariats dans plusieurs secteurs porteurs tels que les énergies renouvelables, les services, les technologies, la finance verte, le tourisme ou la finance participative.
Lors de cette visite, le 689ème Lord maire de la City s’est dit optimiste quant à l’avenir des relations de coopération maroco-britanniques. Pour Karim Hajji, Directeur général de la Bourse de Casablanca, «cette visite permet de consolider la relation entre les deux places financières». Le DG de la Bourse a en effet rappelé que la Bourse de Casablanca déploie avec succès la plateforme transactionnelle du London Stock Exchange avec un taux de disponibilité supérieur à 99%. L'ambition de la Bourse de Casablanca est d'offrir cette plateforme à d'autres Bourses africaines.
Pour l'heure, les échanges commerciaux entre le Royaume-Uni et le Maroc connaissent une évolution soutenue, mais demeurent en deçà des énormes potentialités des économies des deux pays. Le Royaume-Uni exporte vers le Maroc des produits pétroliers, lubrifiants, voitures, avions et des produits électroniques. Les réalisations dans l'industrie financière restent par contre faibles. ■
Par A. H.