Présentée par Khalid Boussaid, Directeur général de la Mutuelle, et Adil El Khaloui, directeur Développement banque et assurance, l’intervention a permis de rappeler le rôle structurant de l’assurance-vie au sein du patrimoine des ménages marocains. Khalid Boussaid a d’abord replacé l’assurance-vie dans un cycle global de gestion patrimoniale, allant de la constitution du capital à sa transmission.

L’assurance-vie accompagne en effet toutes les étapes : préparation de l’avenir d’un enfant, épargne retraite, développement du capital ou encore transmission sécurisée aux héritiers. Un outil souvent sous-utilisé au Maroc, malgré ses atouts majeurs.

Les intervenants ont insisté sur le fait que l’assurance-vie demeure le moyen le plus souple et le plus efficace pour transmettre un patrimoine financier, notamment grâce à son cadre fiscal avantageux. Sur les contrats de capitalisation, aucune fiscalité n’est appliquée après huit ans, ni sur le capital ni sur la plus-value.

Avant cette échéance, seule la plus-value est imposée, permettant au capital de croître de manière optimale. Epargne évolution comme produit phare L’autre point clé est la clause bénéficiaire, pierre angulaire de la transmission.

Les experts ont alerté contre la mention générique «à mes ayants droit», susceptible d’ouvrir la porte à des créanciers. Ils recommandent plutôt de désigner précisément les bénéficiaires, ou de recourir à des clauses à tiroirs ou en pourcentage, selon les besoins de l’épargnant.

Les cas plus complexes peuvent intégrer des considérations successorales ou religieuses, notamment pour respecter les héritiers légaux. La Mutuelle Attamine Chaabi a également présenté son produit phare, Épargne Évolution, décliné en trois versions : capitalisation classique, distribution annuelle des plus-values et multisupports adossés aux OPCVM ou à l’immobilier, permettant d’ajuster le couple rendement/risque selon les profils.