Convaincu que l'innovation est devenue aujourd'hui un levier de premier ordre pour poursuivre ses ambitions grandissantes aussi bien sur le marché local qu'à l'international, le Groupe Attijariwafa bank l'a inscrite au cœur de sa stratégie de développement.
Après les éliminatoires, deux équipes ont réussi l’ultime épreuve du programme Open innovation SmartUp. Il s’agit de «Myhomebank», une application de gestion de compte pour les Africains vivant à l’étranger, développée par l’équipe parisienne, et de «Namla», une application de gestion de budget, d’épargne et de projets futurs, développée par l’équipe tunisienne.
«Le choix des projets gagnants a été difficile, car l’ensemble des idées présentées était intéressant. Les gagnants émanent de différents pays dont l’Europe, la Tunisie ou encore la Côte d’Ivoire. Quand on est membre du Groupe Attijari, on ne fait aucune distinction entre les pays. Finalement, c’est la volonté de développer son environnement qui prime. Les gagnants sont imprégnés par leur appartenance au continent africain. Ce qui fait cette richesse et cette diversité que le Groupe véhicule», souligne Boubker Jaï, Directeur général du Groupe Attijariwafa bank.
Tous les projets qui ont pris part à l’aventure SmartUp ont pu bénéficier d’un accompagnement qui leur a permis d’évoluer du stade de prototypes à celui de solutions qui peuvent être déployées chez Attijariwafa bank.
«Notre équipe est composée de 4 personnes. Nous avons travaillé sur une solution pour répondre aux besoins de la diaspora africaine en Europe et de la diaspora africaine en Afrique. Nous avons eu une semaine très intense qui fait partie d’un programme qui a démarré depuis trois mois. Notre projet a séduit le jury qui a été convaincu par sa pertinence», souligne Salaheddine Al Khatib, de l’équipe Myhomebank représentant AWB Europe. ■
Boubker El Jaï, Directeur général du Groupe Attijariwafa Bank
Ce type d’événements ouvre une nouvelle ère de coopération, de développement des outils et des moyens de l’entreprise avec le monde extérieur, notamment avec les start-up. Ces entreprises sont aujourd’hui la consécration de talents de jeunes qui veulent innover et avancer dans des domaines qui sont extrêmement porteurs pour l’Afrique.
La concurrence était acharnée entre les différentes équipes. Le jury s’est basé sur différents critères pour les départager, notamment l’innovation qui était le premier volet. Pas forcément sur le plan technique, mais parfois sur le parcours client et par rapport à ses besoins qui ne sont pas satisfaits. D’autres besoins peuvent être améliorés grâce à la digitalisation et l’évolution des technologies de l’information. Le deuxième volet concerne la faisabilité du projet, qui doit être réalisable et dans un délai qui soit court. Dans ce domaine, les choses évoluent rapidement. Quand vous avez une très bonne idée, mais que le timing de sa réalisation arrive trois ou quatre mois plus tard, elle n’aura pas le même intérêt. ■