◆ L’arrivée du vaccin anti-covid-19 suscite beaucoup d’espoir auprès des patrons de TPME.
◆ Le business devrait reprendre en 2021, puisqu’il y aurait de fortes chances que les projets reportés en 2020 soient lancés durant l’année prochaine.
Par M. Diao
L’année 2020 a été particulièrement néfaste pour le business des patrons de TPME. Et ce, à cause des multiples conséquences liées à la crise sanitaire induite par la propagation du coronavirus (confinement total, état d’urgence sanitaire, plusieurs restrictions, etc.).
D’ailleurs, les chiffres définitifs de 2020 portant sur les défaillances des entreprises et les délais de paiement du secteur privé sont attendus avec impatience par la communauté d’experts de l’univers entrepreneurial. Celleci s’attend à des niveaux records de mortalité d’entreprises et d’allongement des délais de paiement du secteur privé, eu égard à l’ampleur de la crise économique. Les grandes opérations de vaccination contre la Covid-19 qui ont eu lieu sous d’autres cieux ainsi que les décisions prises par les autorités marocaines afin d’assurer la vaccination de la population, suscitent visiblement beaucoup d’espoir auprès des chefs d’entreprise.
«En tant que patron d’entreprise, je suis très optimiste pour 2021 en raison des derniers développements au sujet de la vaccination qui a déjà démarré dans plusieurs pays», confie Najib Abouloula, directeur de Smart Concept Solution, une entreprise qui évolue, entre autres, dans le domaine de l’énergie. «La pandémie a instauré l’absence de visibilité totale en 2020, notamment pour beaucoup de patrons de TPME. Les grands donneurs d’ordre au Maroc ont pratiquement gelé l’essentiel de leurs projets. Ce qui a fortement impacté l’activité des PME», ajoute-t-il.
Notre interlocuteur est formel. En raison de la forte probabilité d’arriver à bout de la pandémie grâce à la mise sur le marché du vaccin anti-covid, il y a de très fortes chances que les projets qui n’ont pas été lancés en 2020 le soient en 2021. L’entrepreneur, qui déborde d’optimisme pour l’année prochaine, parle également de rattrapage pour les TPME. Selon lui, les entreprises doivent mettre le paquet en 2021 afin de combler l’énorme manque à gagner engendré par la crise liée à la Covid-19.