La Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM), l’Ambassade des Pays-Bas au Maroc représentant de l’Agence néerlandaise des Entreprises (RVO.nl) , le Ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Économie Verte et Numérique, le Ministère de l’Énergie, des Mines et de l’Environnement, l’Agence Marocaine pour l’Efficacité Énergétique (AMEE) et l’Institut de Recherche en Énergie Solaire et Énergies Nouvelles (IRESEN) ont procédé hier à la signature d’une Charte pour la réalisation d’une étude, initiée par la Confédération, sur la mobilité durable au Maroc.
L’objectif de cette étude est de contribuer à la définition d’une feuille de route nationale pour la mobilité électrique et durable, de déterminer les orientations en la matière et de préparer les entreprises marocaines aux mutations en cours dans ce secteur.
“La mobilité durable est un sujet structurant qu’il faut anticiper et penser sur le long terme afin de ne pas avoir à subir les transformations mondiales sans préparation. Il est de notre responsabilité, en tant que représentant du secteur privé, d’accompagner les efforts de l’État et de contribuer à poser les fondements de ce que sera la mobilité au sein de notre pays dans les années à venir, mais aussi de faire bénéficier nos entreprises des opportunités que la transition écologique présente” a souligné Chakib ALJ, Président de la CGEM, lors de cette rencontre.
L’étude, qui sera financée par l’Agence néerlandaise des Entreprises, à travers The Energy Transition Facility (ETF), et menée par EV Consult, repose sur sept axes majeurs, à savoir la mise en place du cadre réglementaire et législatif, le développement de l’écosystème national, la planification urbaine, la mise en place d’un programme R&D et Innovation adapté au contexte national, l’identification des technologies de mobilité électrique et durable et d’une offre adéquate en véhicules, la planification des infrastructures de recharge et l’introduction des énergies renouvelables en la matière.
En effet, la transition vers une mobilité durable est aujourd’hui d’une grande importance vu que le secteur du transport représente près de 38% de l’énergie totale consommée au Maroc.
La mise en place d’un système de transport privilégiant les solutions à bas carbone pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) aura un rôle déterminant dans le succès des efforts de transition énergétique et écologique de notre pays. Ce changement représente également une opportunité historique de stimulation de la croissance économique s’il est accompagné d’une stratégie d’intégration locale anticipative et réfléchie