Pour se donner des moyens à la hauteur de ses ambitions de développement et de gouvernance, le Maroc a érigé en 2011 en principe constitutionnel la lutte contre la corruption. Contre toute attente de la part du patronat et de la société civile, le nouveau projet de loi 12-113 relatif à l’Instance nationale de la prévention et de la lutte contre la corruption constitue un sacré retour en arrière.