Cette décision confirme que le processus marocain de délivrance des certificats Covid-19 répond aux normes européennes d’interopérabilité ", a indiqué Hamdi, ajoutant que ce processus est équivalent et compatible avec les normes européennes.
Cette décision prouve que ces certificats délivrés par les autorités sanitaires marocaines sont vérifiables instantanément par les autorités européennes et donc ce sont des documents qui sont valides et authentiques, a-t-il argué.
Par ailleurs, cette décision n'impacte en rien les conditions d’accès aux pays européens, a-t-il affirmé, soulignant qu'exiger ou non les vaccins, le test PCR, l'obligation du confinement et le type du vaccin acceptable pour accéder au territoire de l'UE, est une autre décision des autorités sanitaires européennes.
Les pays européens restent souverains de leurs décisions, chaque pays à part, par exemple le vaccin Sinopharm, utilisé par le Maroc, est accepté comme pass vaccinal en Espagne. Mais en France, les conditions restent les mêmes alors qu'au niveau de l’Agence européenne des médicaments, il n’est pas encore validé, même s'il est validé par l’OMS et accepté aux Etats-Unis comme pass vaccinal, a-t-il enchaîné.
Et d’ajouter que la décision d’équivalence est une décision technique et procédurale qui, malgré son importance, n'impacte pas les conditions d'accès aux pays européens.
La décision d’accepter ou pas un vaccin est une décision qui revient aux autorités de santé de chaque pays et dépend de la situation épidémiologique, de la décision médicale et des vaccins qui sont en circulation dans le monde, a-t-il relevé, rappelant que tous les vaccins utilisés au Maroc sont validés par l’OMS.