Ces dernières années, le marché de l’import et de l’export a dû faire face à de nombreuses contraintes : pénurie de matières premières, inflation des prix de tous les composants, mais aussi perturbations majeures de la chaîne logistique. En parallèle, le marché marocain a connu de véritables mutations avec une augmentation de la consommation locale.

C’est dans ce contexte que le ministère de l’Industrie et du Commerce et le groupe Label’Vie, qui se présente comme une entreprise citoyenne, ont signé une convention majeure portant sur le développement de l’approvisionnement local. L’objectif étant de mettre en place des processus qui visent à développer les produits locaux et la promotion de la fabrication locale. A travers ce partenariat, le Groupe s’engage également à tripler ses exportations de produits «Made in Morocco» vers l’international, et notamment l’Afrique et l’Europe.

«Cette convention n’aurait pas pu être conclue il y a quelques années. Aujourd’hui, notre plateforme industrielle est à niveau. Elle répond aux exigences de qualité et de compétitivité», avait affirmé Ryad Mezzour, ministre de l’Industrie et du Commerce. Zouhair Bennani, président du Conseil d’administration du groupe à l’époque de la signature, a été catégorique. Grâce à cette nouvelle convention, Label’Vie s’est fixé comme objectif de porter le taux de son approvisionnement en produits de marque distributeur à 80% pour les produits finis textiles et agroalimentaires, les articles de grande consommation et les produits plastiques.

Un autre engagement de taille annoncé à Rabat est le triplement, à terme, des exportations de produits «made in Morocco» vers les marchés africains et européens. Le groupe, qui a fait du multiformat sa véritable force de frappe en offrant une typologie de magasins pour chaque catégorie de clients, ambitionne de passer de 179 magasins en 2023 à 953 en 2028, en mettant l’accent sur les formats à fort potentiel : Atacadao, Supeco et Carrefour Express. Pour atteindre ces objectifs, Label’Vie compte investir 7 milliards de dirhams pendant les 5 prochaines années en puisant dans ses capacités de financement et les revenus de ses foncières.