L’APEBI a organisé récemment la 1ère édition du Salon international des technologies de l’information, Aitex Africa IT Expo.

La transformation digitale est désormais vitale pour le développement économique des pays africains.

Depuis quelques années, le monde vit au rythme d’une frénésie digitale qui a révolutionné nos modes de vie. Le digital est désormais un vecteur de croissance et un levier de développement économique. Conscient de l’enjeu de ce changement de cap, le Maroc a été avant-gardiste en s’inscrivant dans le processus de transformation digitale depuis 2009, avec le lancement du Plan Maroc Numéric 2013, et avec le Plan Maroc Digital 2020, lancé récemment par le ministre de l’Industrie. En effet, le Maroc, à l’instar des autres pays africains, a compris que le développement ne peut se faire qu’en intégrant cette composante, qui est le digital, dans toutes les politiques et stratégies. C’est d’ailleurs ce qui a été rappelé par les experts nationaux et internationaux en marge de cette 1ère édition du Salon international des technologies de l’information Aitex Africa IT Expo, organisée par l’APEBI du

21 au 24 septembre dernier à Casablanca. Le ministre de l’Industrie Moulay Hafid Elalamy n’a pas manqué l’occasion pour rappeler l’importance de cette manifestation qui reflète la dynamique d’émergence dans laquelle le Maroc et un certain nombre de pays africains se sont engagés, tout en insistant sur la nécessité de boucler le virage numérique. Un objectif qui ne sera atteint qu’à travers le renforcement de la coopération africaine dans le domaine des TIC. C’est même une condition sine qua non pour rattraper le retard que le continent a enregistré dans ce domaine, comme l’a précisé aussi bien le ministre de l’Industrie, que la présidente de l’APEBI, Saloua Karkri Belkeziz. Le Salon, organisé sous le thème «La transformation digitale : levier de développement en Afrique», a donc été l’occasion de revoir les formules de coopération tout en prenant l’exemple d’un modèle significatif dans ce domaine : celui entre le Maroc et le Sénégal, ainsi qu’avec la Côte d’Ivoire qui, d’ailleurs, étaient les pays hôtes de cette édition. 50 exposants nationaux et internationaux, 200 donneurs d'ordres en provenance de 12 pays d'Afrique, du Moyen-Orient et d’Europe ont pris part à cette 1ère édition qui a permis, entre autres, de faire le bilan de l’évolution des IT dans notre pays.

L. Boumahrou