Ahmed Rahhou, président du Conseil de la concurrence, a évoqué des secteurs que le Conseil de la concurrence souhaite analyser en profondeur dans un futur proche pour s'assurer du respect des bonnes règles de la concurrence.
Questionné par nos soins à l'occasion d'une rencontre avec la presse jeudi à Rabat, le président du Conseil a révélé quelques secteurs prioritaires. Il s'agit du secteur des fruits et légumes, le fonctionnement des marchés de gros, le secteur des matériaux de construction du fait de son impact sur l'économie, la distribution agroalimentaire, ou encore l'aliment de bétail, et le secteur du pain, notamment le fonctionnement des minoteries.
Un autre secteur clé que le Conseil souhaite adresser, est celui de la production de l'électricité.
Le Conseil de la concurrence, qui n'intervient pas dans le choix des politiques publiques et ne fait pas de recommandations à ce sujet, se concentre dans ses missions sur les agissements des entreprises. Depuis quelques mois, et l'entrée en vigueur du nouveau cadre législatif, le Conseil a multiplié les décisions inédites comme celles concernant l'Ordre des experts-comptables, l'Ordre des architectes ou encore les hydrocarbures et, plus récemment, la suppression des frais de paiement en ligne qu'encaissaient les opérateurs de manière indue. Une décision qui a permis d'injecter 400 à 500 MDH de pouvoir d'achat dans l'économie depuis le 1er janvier 2024.