Dans son évaluation 2011 du «risque pays», la Coface maintient la note A4 pour le Maroc, jugeant que la probabilité moyenne d'un défaut de paiement y «reste acceptable» avec un environnement des affaires qui demeure «convenable».
Pour l'assureur-crédit à l'exportation pour le compte de l'Etat et des entreprises en France, l'installation d'industries dans le Royaume est notamment favorisée par «une stratégie de montée en gamme et de diversification de la production», avec des secteurs prioritaires (automobile, aéronautique, électronique, chimie, mais aussi le textile/cuir et l'agroalimentaire).
Parmi les points forts de l'économie marocaine, le rapport cite également la présence de ressources naturelles et d'un vaste potentiel touristique, la proximité du marché européen, la politique nationale de stabilité macroéconomique, en plus de la stabilité politique du pays.
Le rapport considère que la contribution «déterminante» de la demande interne explique, pour partie, que «la croissance doive rester soutenue au Maroc, en dépit d'une dépendance envers l'Union européenne (UE) où celle-ci restera molle».