Le négociateur de l'Union européenne (UE) pour le Brexit, Michel Barnier, a estimé mardi qu'un accord est «possible cette semaine» avec le Royaume-Uni pour éviter une sortie britannique désordonnée de l'UE.
S'exprimant aux médias à son arrivée à un Conseil des ministres des Affaires étrangères de l'UE à Luxembourg, le négociateur européen a souligné que les discussions ont été «intensives» ces derniers jours pour tenter de trouver un terrain d'entente entre Londres et Bruxelles sur le Brexit, relevant que même si la tâche est «difficile», «un accord est encore possible cette semaine».
«Il est évident que tout accord doit fonctionner pour tout le monde, c'est-à-dire pour l'ensemble du Royaume-Uni et pour l'Union européenne», a insisté M. Barnier, appelant à «transformer les bonnes intentions en texte juridique».
Cet optimisme a été partagé par le négociateur britannique Steve Barclay qui a affirmé que les discussions se poursuivent et qu'un accord est «très possible» cette semaine.
A deux semaines seulement de la date prévue pour le retrait du Royaume-Uni de l'UE, l'issue du Brexit demeure toujours incertaine sur fonds de divergences entre Bruxelles et Londres, notamment sur la question douanière relative à la frontière entre l'Irlande du Nord britannique et la République d'Irlande, qui constituera la nouvelle frontière extérieure de l’UE et de son Marché unique.
Dans ce contexte de grande incertitude, le sommet européen du 17 et 18 octobre à Bruxelles sera crucial pour éviter une sortie du Royaume-Uni de l'UE sans accord ou trancher en faveur d'un troisième report qui prolongera encore la saga du Brexit.