Le Conseil de Bank Al-Maghrib a tenu le mardi 26 septembre sa troisième session de l’année 2023.
Voici les principales décisions et observations concernant la conjoncture économique nationale et mondiale.
1. Séisme d'Al Haouz :
En hommage aux victimes du séisme d'Al Haouz, le Conseil soutient toutes les mesures que pourrait prendre la Banque pour aider à la reconstruction, en collaboration avec le Gouvernement.
2. Événements internationaux à Marrakech :
L'organisation des Assemblées Annuelles de la Banque mondiale et du FMI à Marrakech en octobre 2023 est confirmée. Un financement du FMI à hauteur de 1,3 milliard de dollars américains a été accordé pour soutenir le Maroc face au changement climatique.
3. Évolution économique :
L'inflation a ralenti, passant de 10,1% en février à 5% en août, grâce aux efforts du Gouvernement et à la politique monétaire. La projection est de 6% pour 2023 et 2,6% pour 2024.
4. Taux directeur :
Malgré les incertitudes économiques mondiales et les répercussions du séisme, le taux directeur est maintenu à 3%.
5. Marché international de l'énergie :
Le prix du Brent devrait se stabiliser autour de 82,3 dollars le baril en 2023, une baisse de 16,8% par rapport à l'année précédente.
6. Inflation mondiale :
L'inflation devrait ralentir aux États-Unis et dans la zone euro au cours des deux prochaines années, mais restera au-dessus des cibles des banques centrales.
7. Décisions des banques centrales :
La FED a maintenu ses taux, tandis que la BCE les a augmentés en raison d'une inflation prolongée.
8. Perspectives économiques mondiales :
Les perspectives économiques sont plus positives qu'anticipé, avec une croissance modérée aux États-Unis, dans la zone euro, en Chine et en Inde.
9. Économie nationale :
La croissance marocaine devrait être de 2,9% en 2023 et 3,2% en 2024. Les secteurs agricole et non agricole connaîtront des croissances respectives.
10. Commerce extérieur :
Stagnation prévue des échanges de biens en 2023, avec des variations dans les exportations et importations de divers secteurs, notamment le phosphate et l'automobile.
11. Conditions monétaires :
Augmentation des taux débiteurs, avec un besoin croissant de liquidité des banques. Le crédit bancaire au secteur non financier devrait ralentir en 2023 puis s'améliorer en 2024.
12. Finances publiques :
Les recettes ont augmenté de 4,9% grâce à une hausse des rentrées fiscales, mais les dépenses ont également augmenté. Le déficit budgétaire devrait légèrement se réduire au cours des deux prochaines années.