Le déficit commercial s'est aggravé de 2,1 milliards de dirhams (MMDH) pour atteindre les 154,4 MMDH à fin octobre, selon les données préliminaires du commerce extérieur publiées par Bank Al-Maghrib.
Cette évolution est le résultat d’une progression de 19,2 MMDH des importations, plus importante que celle des exportations (17,1 MMDH), relève la même source qui fait état d’une amélioration du taux de couverture de 1,8 point de pourcentage à 56,6%.
La hausse des importations provient essentiellement de l’augmentation de la facture énergétique de 28,2% à 56,6 MMDH et, dans une moindre mesure, de la progression des achats des biens de consommation de 4% à 83,9 MMDH, explique la même source.
Les importations de demi-produits ont également progressé de 3,4% pour se chiffrer à 79,1 MMDH et celles des produits bruts de 13% à 16,8 MMDH, ajoute la même source, notant que les acquisitions des biens d’équipement ont toutefois stagné autour de 83,9 MMDH.
La progression des exportations quant à elle reflète la bonne performance enregistrée par tous les secteurs à l’export avec notamment une hausse des exportations de phosphates et dérivés de 11,6% à 36,5 MMDH.
De même, les ventes ont augmenté de 9,5 pc à 42,8 MMDH pour les produits agricoles et agro-alimentaires, de 5,5 pc à 47,5 MMDH pour l’automobile et de 6,6% à 31,5 MMDH pour le textile et cuir.
Par ailleurs, les recettes voyage et les transferts MRE se sont améliorés de 5,3% et de 2,6% respectivement.
Pour ce qui est des principales rubriques du compte financier, le flux net d’IDE s’est accru de 16,9% à 21 MMDH reflétant des baisses de 7,4 MMDH des cessions d’investissements à 4,7 MMDH et de 4,4 MMDH des recettes à 25,7 MMDH.
Dans ces conditions, signale la même source, les réserves internationales nettes ont reculé de 8,1% sur un an, à 227,9 MMDH, ce qui devrait assurer la couverture de 5 mois et 24 jours d’importations de biens et services.