Autoroute du Maroc : les salariés sont plutôt bien lotis

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Le salaire moyen par employé est de 4.000 DH.

 

Après la grève la semaine dernières des salariés des sociétés privées prestataires d'Autoroute du Maroc, celle-ci a décidé de réagir par voix de communiqué pour rétablir certaines vérités sur les supposées conditions de précarités dans laquelle évolueraient lesdits salariés.

Selon ADM, ces derniers ne seraient pas à plaindre, éléments concrets et chiffrés à l’appui.

Ainsi, 1046 employés des sociétés prestataires d'ADM (soit 70%) sont recrutés dans le cadre d'un contrat à durée indéterminée (CDI).

ADM ajoute que l’ancienneté est garantie et prise en compte. Les salariés bénéficient à ce titre des avantages liés à leur ancienneté dans cet emploi conformément à la loi.

Ces mêmes salariés bénéficient de l'affiliation à la CNSS, l'AMO comme le prévoit la réglementation du travail ainsi que la prime de l'AID Al Adha. Le salaire moyen par employé est de 4.000 DH par mois. La majorité de cette main d'œuvre ne dispose pas de formation professionnelle particulière.

Par ailleurs, ils bénéficient du transport, vers et à partir du lieu de travail, assuré par leur employeur.


ADM précise enfin que les sociétés chargées du péage pour le compte d'ADM font appel à un renfort ponctuel en ressources humaines dans le cadre d'un contrat à durée déterminée (CDD) durant les périodes de pic et ce à l'instar d'autres secteurs d'activité qui connaissent de telles saisonnalités et même dans ces cas de figure, cela se fait dans le respect total de la législation concernant ce type de contrat.

«ADM a toujours tenu, et avec la plus grande rigueur, à défendre les acquis sociaux de ce contrat salarial liant ces employés aux sociétés prestataires et entreprend à cet effet l'audit nécessaire afin de veiller à leur conformité avec la législation du travail en vigueur», conclut le communiqué.

Pour rappel, le dernier mouvement de grèves dans les stations de péages autoroutières a été initiée le 7 avril par le syndicat national des employés des centres d'exploitation de la Société nationale des autoroutes du Maroc (ADM), relevant de l'Union marocaine du travail (UMT). Selon certains chiffres publiés dans la presse, cette grève a couté 20 millions de DH de manque à gagner en deux jours.

 

 

 


 

 

 

 

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