Lors de la deuxième édition d’Action Lumière, qui s’est déroulée récem-ment au Mali, au Cameroun et au Togo, il était question pour les opérateurs marocains et leurs homologues des trois pays précités d’explorer au mieux les opportunités d’affaires dans le domaine de l’électrifica-tion.
Le sujet qui a particulièrement retenu l’attention des hommes d’affaires était celui du rôle des banques dans la facilitation du business entre l’Afrique subsaharienne et le Maroc. «Pour certaines opérations à l’export dans lesquelles notre entreprise a une marge de 10%, il nous arrive parfois de subir des charges financières tournant autour de 6%», s’insurge une représentante d’une société marocaine, exportatrice vers l’Afrique. Les griefs déplorés par les opérateurs nationaux très actifs sur le continent sont essen-tiellement les taux d’intérêt prohibitifs et l’accès difficile des entreprises africaines au financement. Pour d’autres participants, il est assez incongru de voir les entreprises marocaines être confrontées à ce genre de difficultés, d’autant plus que les grandes banques du pays ont des filiales en Afrique subsaharienne.