La programmation constitue le fer de lance d’un festival. Derrière elle se cachent des directeurs artistiques. Nous avons rencontré celui du FICAM : Mohamed Beyoud.
Propos recueillis par R. K. H.
Crédit photo : Toumi
Finances News Hebdo : Le FICAM en bref…
Mohamed Beyoud : Le FICAM est d’abord un festival de cinéma qui propose une programmation cinématographique avec différentes techniques du film d’animation; accessibles à tous (les enfants, les jeunes comme les adultes), voire à toutes les couches sociales.
F.N.H. : Parlons un peu de l’organisation du festival, de son élaboration…
M. B. : On essaie de nous remettre en question chaque année, c’est-à-dire on n'a pas attendu la 20ème édition pour se poser des questions; voir ce que l’on peut améliorer; comment on peut développer les choses… Par exemple, cette année, nous avons lancé le 1er forum du film d’animation au Maroc. Chaque année, on apporte une pierre à l’édifice (sourire).
F.N.H. : Avez-vous des contraintes ?
M. B. : Cette année, c’était difficile parce que, comme chacun le sait, le contexte était compliqué : nous n’avions pas beaucoup de visibilité, pas beaucoup de temps… Et, en dépit de tout cela, l’équipe a réussi à relever le défi. Bref, nous sommes habitués à la difficulté; elle fait partie de l’exercice. Elle ne nous fait pas peur !
F.N.H. : Avez-vous des impératifs au niveau de la programmation (un nombre défini de headliners) ou plutôt freestyle dans les choix ?
M. B. : Il n’y a pas de freestyle dans les choix, il y a vraiment du crâne ! On assiste religieusement au Festival Annecy qui est le plus grand rendez-vous du cinéma d’animation dans le monde; on regarde tout le temps des films; on a des coups de cœur… Notre équipe est bien huilée, avec des objectifs dictés par un budget, surtout.