Le secteur de la logistique et du transport joue un rôle majeur dans la dynamique des activités économiques.
La crise sanitaire a d’ailleurs démontré cet important rôle dans un contexte où la poursuite de l’approvisionnement en matières premières ou encore en produits agroalimentaires était plus que nécessaire, surtout durant la période du confinement.
Malgré la poursuite de son activité, le secteur n’a pas échappé lui aussi aux difficultés causées par la crise actuelle.
Les chaînes logistiques aériennes, terrestres et même maritimes avaient, en effet, subi plusieurs complications, dont l’arrêt d’intrants ou la suspension d’activité des entreprises.
Cela s’est traduit par une baisse drastique de l’activité des opérateurs de la logistique.
Une reprise en juillet
Le secteur commence toutefois à reprendre des couleurs, si l’on en croit les professionnels.
D’après Hicham Mellakh, associé gérant de Transmel Groupe et président de la Commission logistique de la CGEM, «nous avons constaté un rebond de l’activité à partir du début du mois de juillet. La reprise se fait petit à petit, mais elle est effective».
Du fait d’être intimement liée à tous les autres secteurs, l’activité logistique est considérée comme un indicateur de mesure économique sur lequel il faut se référer pour connaître les secteurs qui enregistrent aujourd’hui une reprise.
A cet effet, Hicham Mellakh nous explique que «la reprise économique, si nous nous basons sur l’activité de la logistique, concerne quasiment tous les secteurs industriels, dont l’automobile ou encore le BTP.
Même si ce dernier a connu depuis début août un léger ralentissement suite à la période des fêtes, il va sûrement reprendre dans les jours qui viennent.
Le secteur de l’agroalimentaire maintient pour sa part une bonne activité et n’a pas connu de baisse, même durant le début de la crise».
Notons par ailleurs que le secteur est toujours en attente de mesures nécessaires à sa relance.
Une feuille de route a été adressée au ministère de tutelle, qui comprend certaines doléances liées notamment aux frais d'autoroute, au gasoil professionnel ainsi qu’à l'accélération du plan de numérisation des services.
Mais les professionnels n’ont toujours pas reçu de réponse à ce sujet.
«Nous n’avons pas reçu de retour de la part des responsables concernant les plans de relance. Nous avançons comme nous pouvons et nous tentons de préserver les emplois autant que possible», conclut Hicham Mellakh.