Par Fatima Ouriaghli, Directrice de publication de Finances News Hebdo
Devant la 4ème Commission de l'Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies, le polisario a essuyé une véritable volée de bois vert. De la Sierra Leone au Koweit, en passant par la Jordanie, le Togo ou encore la Guinée Equatoriale…, les voix ont convergé pour dénoncer les manœuvres déstabilisatrices de cette organisation fantomatique et, surtout, saluer la posture et la démarche marocaines dans la gestion du conflit autour du Sahara marocain.
Aujourd’hui, plus que jamais, l’initiative marocaine d’autonomie du Sahara est plébiscitée, d’autant qu’elle constitue une solution politique crédible et réalisable, susceptible de mettre fin à ce conflit artificiel qui n’a que trop duré, sciemment entretenu par l’Algérie et ses compères séparatistes du polisario.
Rappelons-le, même si c’est au risque de nous répéter : ce couple, rompu aux manœuvres dilatoires et à la concussion, n’a vraiment aucun intérêt à ce que ce conflit soit définitivement résolu. Ce serait mettre un point final aux ressources financières illégitimes et illégales tirées des trafics et détournements d’aides humanitaires. Ce serait aussi dévoiler les vrais chiffres sur les populations vivant dans les camps de Tindouf, brimées et spoliées impunément de tous leurs droits.
D’ailleurs, ce n’est pas pour rien que le Maroc réclame avec insistance le recensement et l’enregistrement de ces populations, conformément au droit international humanitaire qui l’exige partout dans le monde pour les réfugiés. Et ce, comme l’a dit l’ambassadeur, représentant permanent du Maroc auprès des Nations unies, Omar Hilale, afin de «garantir la protection des réfugiés, quantifier leurs besoins humanitaires et mettre en œuvre des solutions durables».
Une telle requête, formulée depuis 2011 par le Conseil de sécurité, s’est toujours heurtée à un mur, faisant des populations des camps de Tindouf une exception dans le monde.
Une exception que ne voudra jamais lever la paire Algérie-polisario. Simplement parce que cela permettra de porter sur la place publique les mensonges éhontés servis à la communauté internationale depuis des décennies. Ceci explique donc cela. ■