PERFIDIE DIPLOMATIQUE

PERFIDIE DIPLOMATIQUE

La récente résolution adoptée par l'Assemblée générale des Nations Unies confirme avec force l'exclusivité du processus politique onusien pour le règlement du différend régional sur le Sahara marocain. Cette résolution réitère la position claire et ferme de l'ONU, mettant fin définitivement à l'idée d'un référendum qui, rappelons-le, a été enterré aussi bien par le Secrétaire général que par l'Assemblée générale et le Conseil de sécurité des Nations Unies.

L'ONU encourage toutes les parties à coopérer pleinement dans le cadre du processus politique basé sur les 19 résolutions du Conseil de sécurité depuis 2007. Un processus qui repose sur la prééminence de l'initiative d'autonomie présentée par le Maroc, saluée comme une proposition sérieuse et crédible pour le règlement définitif de ce différend régional, tout en préservant la souveraineté et l'intégrité territoriale du Royaume.

Pourtant, au milieu de ces avancées diplomatiques, l'Algérie continue de jouer un rôle trouble et manœuvre pour bloquer toute issue à ce conflit régional artificiel. Sa stratégie d’obstruction persistante alimente un statu quo préjudiciable au règlement de la question du Sahara marocain. Une manière pour le pouvoir algérien d’ignorer la légitimité historique de la souveraineté du Maroc sur ses provinces sahariennes.

Une légitimité ancrée dans l'histoire et confirmée par ailleurs par les résolutions successives du Conseil de sécurité de l'ONU. Mais également par tous ces pays qui soutiennent le plan d'autonomie présenté par le Maroc, le considérant comme une base sérieuse et crédible pour une solution définitive à ce différend.

Ces derniers jours d’ailleurs, l’Allemagne, le Bénin, la Belgique, de même que les dirigeants des pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) se sont exprimés dans ce sens. Le soutien de ces pays vient renforcer la cohésion des relations bilatérales entretenues par le Maroc avec chacun d’entre eux.

Et leurs positions reflètent la conviction que l'ONU est le seul médiateur légitime dans ce processus politique, excluant tout recours à un référendum caduc. Tout cela s'oppose fermement aux manœuvres dilatoires et à la perfidie diplomatique de l'Algérie, illustrant ainsi la nécessité impérative d'une résolution pacifique et durable de ce différend régional. 

 

Par F.Z Ouriaghli

 

 

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