Par David William, Directeur des rédactions

Le climat, c’est le terrain des promesses exagérées. C’est le terrain d’une forme de démagogie outrancière. C’est aussi là où, également, les hommes politiques se dédisent le plus, renvoyant leurs promesses aux calendes grecques.

Avec le recul, beaucoup de pays et gens fanfaronnent autour de la lutte contre le changement climatique, sans réellement y croire.

Depuis l’Accord de Paris sur le climat, conclu en décembre 2015, bien peu d’avancées ont été réalisées. Hormis quelques organisations qui tirent la sonnette d’alarme, le réchauffement climatique qui continue n’émeut personne.

Ceux qui s’en soucient sont, en réalité, les pays qui polluent le moins. Des pays comme le Maroc qui ont été constants dans leur engagement de lutter contre les changements climatiques et qui multiplient les efforts dans ce sens.

Le Royaume, par la voix du Souverain, en a d’ailleurs donné une belle preuve, lundi, à l’occasion de la 1^ère Conférence de la Commission climat pour la région du Sahel, tenue au Niger. Le Maroc s’est ainsi engagé à prendre en charge les études de faisabilité pour finaliser le Plan d’investissement climatique pour la région Sahel, tout en mettant à la disposition de la Commission le Centre de compétences changement climatique du Maroc (4C Maroc), notamment en matière de renforcement des capacités de ses membres.

Un geste fort que n’ont pas manqué de saluer, à sa juste mesure, les différents chefs d’Etat et gouvernement présents à cette rencontre. 

C’est dire que l’engagement du Roi en faveur du climat est sans faille et va au-delà des frontières marocaines. Surtout, il s’inscrit dans l’esprit de l’Accord de Paris, dont les termes peinent à être concrétisés.

Ce n’est pas pour rien donc que le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a annoncé, depuis Genève, son intention de convoquer un sommet mondial sur le climat en septembre prochain. Car la planète terre est menacée : les catastrophes naturelles se multiplient avec leurs lots de victimes, les réfugiés climatiques deviennent de plus en nombreux, la pauvreté va exploser, des villes vont disparaître des cartes avec le réchauffement climatique…

Que faire ? Agir. Agir. Agir. ◆