Algérie : UNE CLAQUE QUI VIENT DE LOIN !

Algérie : UNE CLAQUE QUI VIENT DE LOIN !

L’Algérie et son compère le polisario ont maintenant pris l’habitude des claques. Le Conseil de sécurité des Nations unies a décidé, lundi, de proroger pour une année le mandat de la MINURSO.

Sous l'appellation de résolution 2703, cette décision revêt une signification considérable dans le cadre du différend artificiel autour du Sahara marocain. Elle traduit le soutien international grandissant en faveur de l'initiative marocaine d'autonomie, présentée par le Royaume en 2007, qui émerge incontestablement comme la démarche la plus crédible et sérieuse pour mettre un terme à ce contentieux régional. Et ce, dans le strict respect de l’intégrité territoriale et la souveraineté nationale du Royaume, mettant fin ainsi à l'illusion d'un référendum sous la trappe de l’histoire depuis plus de deux décennies.

C’est pourquoi le Maroc, par la voix de sa diplomatie, s’est félicité de cette résolution. Sans triomphalisme cependant. Même s’il y a de quoi, au regard notamment des avancées considérables enregistrées dans ce dossier, symbolisées par «l’ouverture à Laâyoune et à Dakhla de plus d’une trentaine de Consulats généraux, la non-reconnaissance de plus de 84% des Etats membres de l’ONU de l’entité fantoche, ainsi que l’essor économique et social de la région dans le cadre du nouveau modèle de développement pour les Provinces du Sud». Ce qui confère une dimension particulièrement significative à cette résolution, c'est la mise en lumière, encore une fois, du rôle de l'Algérie en tant qu'acteur central dans ce conflit.

Un pays qui, systématiquement, refuse d’assumer pleinement ses responsabilités, non seulement sur le plan politique, mais aussi juridique et moral, dans la quête d'une solution définitive. C’est pourquoi elle se soustrait aux tables-rondes, qui restent pourtant le seul cadre du processus politique devant permettre de trouver une issue à ce conflit réaliste, pragmatique, durable et basée sur le compromis.

Disons-le  : l’Algérie est un élément perturbateur s’entêtant à faire perdurer ce contentieux pour des raisons très mesquines, qui participent à l’instabilité de toute une région. Son obsession maladive pour le Maroc lui ôte discernement et rationalité, au point d’utiliser comme pantin un polisario qui a fait des camps de Tindouf un immense vivier de terroristes et de hors-la-loi s’activant dans le trafic d’armes, de drogue et d'êtres humains. Un polisario rappelé d’ailleurs à l’ordre par la résolution 2703, en raison de ses multiples violations et restrictions sur la liberté de circulation de la MINURSO. 

 

 

Par F.Z Ouriaghli

 

 

 

Articles qui pourraient vous intéresser

Vendredi 26 Avril 2024

Multirisque climatique: «La Mamda a remboursé plus de 3 milliards de DH aux agriculteurs depuis 5 ans»

Vendredi 26 Avril 2024

Assurance agricole: quel avenir face à la fréquence et l’intensité des sécheresses ?

Vendredi 26 Avril 2024

Maroc – France : la coopération économique au centre d'entretiens entre Fettah et son homologue français

Vendredi 26 Avril 2024

Dette publique et inflation : les risques qui guettent les assurances dans le monde

L’Actu en continu

Hors-séries & Spéciaux