Défi énergétique oblige, l’industrie de demain devra fonctionner en optimisant sa consommation d’énergie tout en diminuant ses émissions de gaz à effet de serre. Pour les deux prochaines années, un marathon de Paris neutre en émissions de carbone relève du réalisable pour le top management. En inventant des solutions transversales, Schneider Electric (SE)aborde le futur tel qu’il l’entrevoit, un futur plus connecté et plus durable.
D’année en année, le Schneider Electric Marathon de Paris gagne en maturité, en organisation, en notoriété et, surtout, en innovation. Ce dimanche 3 avril, sous un soleil printanier, cette messe sportive a fait le plein pour ses 40 ans. 57.000 coureurs ont relevé, depuis les Champs-Elysées, le défi de boucler les 42,195 km, à travers les grandes artères de la capitale, qui a vibré au rythme des slogans et des couleurs verdoyantes du groupe SE. Cette année, 40ème anniversaire oblige, les animations musicales se sont succédé entre le kilomètre 40 et la ligne d’arrivée fixée à l’avenue Foch.
Le marathon se décarbonise
Depuis 2012, Schneider Electric, partenaire principal, collabore avec ASO (Amaury Sport Organisation) pour faire du marathon un moment indélébile tant pour les coureurs que les spectateurs. L’objectif semble aujourd’hui atteint. Le marathon se veut désormais une course où l’innovation est au summum. Ensemble, Schneider Electric et ASO ont mis les bouchées doubles pour faire du Marathon de Paris, le marathon le plus connecté au monde. Ils ont développé une application communautaire qui, tout au long de la course, s’est transformée en un outil de suivi direct, permettant aux familles et aux amis d’accéder en toute simplicité à la progression des coureurs. C’est dire que le spécialiste de l’énergie a placé la barre très haut en faisant de «l’innovation à tous les niveaux» son principal credo. A leur tour, les coureurs étaient au rendez-vous et des chronos impressionnants ont été réalisés. Cyprian Kotut, le Kenyan, vainqueur du semi organisé dans la capitale française, le 6 mars dernier, a bouclé les 42,195 km en 2 heures 7 minutes et 11 secondes. Chez les femmes, c’est la Kenyanne, Visiline Jepkesho qui remporte le marathon en 2 heures 25 minutes et 52 secondes. A la fin du marathon, dans une ambiance bon enfant, les participants et les coureurs se sont donné rendez-vous pour la prochaine édition.
«En prolongeant le partenariat titre jusqu’en 2019, Schneider Electric et ASO veulent passer du marathon le plus connecté au plus durable du monde, en faisant de la course le premier marathon neutre en émissions de carbone», annonce d’emblée Jean-Pascal Tricoire, président-Directeur général du groupe Schneider Electric. Cette année, SE compense 50% des émissions de carbone et pour les deux prochaines années, un marathon neutre en émissions de carbone relève du réalisable pour le top management.
Au sommet de l’innovation
Au lendemain de la COP21 à Paris et à la veille de la COP22 à la ville ocre, Marrakech, le spécialiste de l’énergie ne pouvait rater ce grand événement pour dévoiler ses dernières innovations d’optimisation et de gestion de l’énergie. C’est un J-P Tricoire «droit dans ses bottes» qui donne un avant-goût des solutions à même d’automatiser et superviser les grands et moyens bâtiments. Allusion faite, entre autres, à la SmartStruxure, une solution pour optimiser et simplifier la gestion technique du bâtiment intelligent durant toute sa durée de vie. Et la liste des solutions est bien longue. Nous ne pouvons trouver meilleure illustration que celle du groupe himself, qui a réussi à réduire la consommation énergétique de son siège (le Hive) de 30%.
Au coeur de l'innovation
Deux jours avant le marathon, soit le 1er avril, le groupe Schneider Electric a organisé au Parc des expositions de la Porte de Versailles son pre-mier Life is On Innovation Summit (Sommet de l’innovation) pour célé-brer les technologies de pointe au service de l’énergie et du dévelop-pement durable. Sur une superficie de 3.000 m2, 1.000 clients venus de tous les coins du monde étaient présents pour nouer des partenariats, et 31 journalistes pour couvrir l’évè-nement. Analystes et observateurs étaient aussi au rendez-vous. Cinq tables-rondes ont été organisées pour débattre de sujets importants sur l’efficacité énergétique, et le futur de l’industrie pour les parti-culiers et les professionnels. D’un stand à l’autre, la pression montait et l’avidité de découvrir, voire tester quelques solutions afférentes au bâti-ment connecté, à l’habitat connecté, au Datacenter, à l’éco-quartier, aux applications, aux logiciels, aux sys-tèmes de maintenance…, ne faisait que s’amplifier. Toutes ces innovations ont pour prin-cipal dessein l’optimisation de l’éner-gie dans un monde où l’urbanisation se fait de plus en plus croissante. «Et là où il y a de la vie, il y a de l’éner-gie », alerte sans ambages Tricoire. Un constat qui veut tout dire. Dans la même foulée, il annonce des chiffres impressionnants, qui parlent d’eux-mêmes : urbaniser 70 millions d’individus chaque année est l’équi-valent de 7 Paris dans le monde. Un avenir de plus en plus électrique : la consommation de l’électricité aug-mentera deux fois plus vite que les autres sources de l’énergie. Autre chiffre important : 30% de la popu-lation n’a pas accès à l’énergie, soit 1,3 milliard de personnes. Des sta-tistiques qui donnent du fil à retordre à toute la planète si l’optimisation et la gestion de l’énergie ne sont pas au rendez-vous. L'autre défi annoncé par le PDG est celui de la numérisation du monde, qui se traduit par l’émission de plus de carbone. La deuxième phase de l’Internet se caractérise, annonce-t-il, par la connexion des gens aux dispositifs et celle des machines entre elles. Cela se traduit par beaucoup de données et plus de stockage. D’où l’impé-rieuse nécessité de la multiplication des dispositifs, et ce pour une meil-leure optimisation de l’énergie. Tout s’accélère ! Dans cette mouvance continue et cette course effrénée aux innovations, SE investit 26,2 milliards d’euros, soit 3 fois plus en 10 ans. Le groupe consacre 5% de son chiffre d’affaires en recherche & dévelop-pement. Il organise des écosystèmes avec d’autres acteurs (universités, opérateurs…) pour la maîtrise de la consommation d’énergie… Bref, des investissements intel-ligents pour répondre aux besoins d’aujourd’hui et relever les défis de demain.
Brèves
La Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement signe une convention avec l’UNESCO
Depuis plus de 15 ans, la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement oeuvre en faveur de l’éducation au développement durable en sensibilisant, entre autres, sur la sauvegarde du littoral, l’amélioration de la qualité de l’air, la compensation carbone volontaire, l e tourisme responsable et la sauvegarde et le développement de jardins historiques, de palmeraies et d’oasis. Dans ce sillage, la Fondation vient de signer à Paris avec l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) une convention de partenariat pour l’éducation au développement durable au Maroc, en présence de la Princesse Lalla Hasnaa, Présidente de la Fondation et d’Irina Bokova, Directrice générale de l’UNESCO. Cette convention, qui vient consolider une coopération de longue durée entre les deux institutions, s’inscrit dans le cadre de la nouvelle décennie des Nations unies pour l’éducation au service du développement durable lancée par l’UNESCO à travers la mise en oeuvre d’un Plan d’action global (GAP) pour la période 2015-2030. Des 5 domaines d’action du plan, la Fondation a retenu le renforcement des capacités des éducateurs et des formateurs comme domaine prioritaire au Maroc. Ces éducateurs et formateurs qui bénéficieront de l’expertise et d’importants moyens pédagogiques et humains dont dispose cet organisme international, jouent un rôle important dans la sensibilisation aux enjeux environnementaux et à la transmission des principes du développement durable.
Un concours pour inciter au recyclage
Esprit pub Maroc (EPM) organise en partenariat avec l’Ecole nationale de l’architecture de Rabat (ENAR), Hit Radio et le Musée Mohammed VI, la première édition d’un concours de recyclage ouvert à tous les étudiants résidant au Maroc. Une compétition qui consiste à réaliser des rendus sous le thème «al bali yerje3 ghali». Une plate-forme «www.concoursrecyclage.com» a été créée pour permettre aux candidats de soumettre leur candidature du 22 février au 22 avril 2016. Les primés bénéficieront d'une couverture médiatique et le premier prix d'un affichage sur panneau urbain 4/3. Aussi, les trois premiers rendus primés seront exposés lors de la COP22.
Amara présente le projet de loi n° 48-15
Le ministre de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement, Abdelkader Amara, a récemment présenté le projet de loi n° 48-15 relatif à la régulation du secteur de l’électricité à la Commission des secteurs productifs à la Chambre des représentants. Un projet de loi qui vise à accompagner les évolutions futures du secteur, au regard notamment de l’ouverture du marché de l’électricité et des mutations que connaîtront les différentes activités liées au secteur de l’énergie électrique. Mais également d’accompagner les mutations profondes qu’a connues le secteur des énergies renouvelables, d’accroître l’attractivité du secteur des énergies renouvelables pour les investisseurs privés, d’assurer la concurrence et la transparence du secteur national de l’électricité, de conforter la confiance des bailleurs de fonds, des investisseurs et des acteurs industriels et de faciliter l’intégration du Maroc dans le marché énergétique méditerranéen.
DNES à Paris Soubha Es-siari