Au Maroc, entre le monde rural et le milieu urbain, les déphasages perdurent. Les mauvaises notations du pays au niveau du développement humain sont dues essentiellement aux disparités qui génèrent des inégalités. La ville continue de séduire et rien ne peut arrêter l’exode rural. Les efforts déployés pour développer les régions reculées ont eu des effets limités. Certes, il y a eu des actions concrètes en matière d’accès aux services de base, notamment l’eau potable, l’électricité, les soins, l’éducation, les routes… mais le déficit demeure énorme.