LONDRES (Reuters) - Les plus grandes banques mondiales ont enregistré cette année leur pire premier semestre depuis 2006, selon des données publiées par le cabinet d’études spécialisé Coalition.
Sur les six premier mois de 2019, leur revenus cumulés ont atteint 76,8 milliards de dollars (69,6 milliards d’euros), en baisse de 11% par rapport à l’année précédente et au plus bas depuis 13 ans.
Les revenus ont chuté dans toutes les activités, le recul le plus prononcé concernant ceux du trading sur actions en baisse de 17% à 22,1 milliards de dollars.
Les revenus des activités taux, changes et matières premières ont baissé de 9% et les commissions de conseil en banque d’investissement de 8%.
La rentabilité des banques d’investissement a aussi souffert avec des marges d’exploitation en baisse de 500 points de base à 31%, à un plus bas de quatre ans.
Plusieurs grands noms du secteur, de Deutsche Bank à la société générale en passant par HSBC ou Citigroup ont réduit leurs effectifs en réponse à l’affaiblissement de leurs performances.
Les coupes les plus massives ont été annoncées par Deutsche Bank, qui a dit en juillet prévoir 18.000 suppressions de postes pour l’essentiel dans la banque d’investissement.
Coalition suit les performances de douze grandes banques d’investissement internationales : Bank of America Merrill Lynch, Barclays, BNP Paribas, Citi, Credit suisse, Deutsche Bank, Goldman sachs, HSBC, JP Morgan, Morgan Stanley, Société générale et UBS.